Le marché immobilier au Maroc vit dans l’incertitude du fait des donnés désavantageuses affichés durant les dernières années. Le découragement hante les opérateurs du secteur, la chose crée de plus en plus de malaise.
En effet, la mélancolie qui englobe le secteur immobilier revient à de nombreux facteurs, citons la baisse des transactions, des constructions et également le manque des terrains, la chute des ventes de ciment et la hausse des prix. Cette crise s’est évoluée tout au long des six dernières années. Entre les années 2015 et 2016, en matière des offres, le nombre des unités mises en chantier a reculé de 26,6% en enregistrant ainsi que 166.243 unités, soit -65% en comparaison de l’année 2011. De même, le total d’unités produites en 2016 est de 135.633, une baisse de 35%, -51% contre l’année de 2011. Ajoutons, la chute qui a marqué les ventes du ciment puisque entre 2011 et 2016, les ventes ont baissé de 13%.
Par ailleurs, cette situation critique que vit le secteur immobilier a été expliquée à travers trois raisons principales présentées ainsi par le président de l’Association marocaine des agents immobiliers (AMAI), M. Mohamed Lahlou. Dans un premier temps, on trouve la question du pouvoir d’achat qui se pose. Avant, les marocains recourent plus aux crédits immobiliers pour l’accès au logement, à présent, les gens s’endettent pour d’autres raisons notamment les études, les vacances ou une voiture. Par conséquent, durant l’année précédente, la dette financière des ménages au Maroc a connu une hausse remarquable. Notons que l’endettement des ménages va essentiellement vers les prêts à l’habitat avec 64% et les crédits à la consommation avec 36%. Alors les gens se retrouvent surendettés, ce qui limite par ailleurs leur accès à de nouveaux prêts.
Comme deuxième raison, M. Lahlou a souligné l’octroi des crédits. Actuellement, les banques ne financent plus 100% le prix du logement. Le taux de financement se limite à 70% et les 30% reste entre les mains du particulier. A la fin, on peut dire que cette crise s’explique également aussi par le fait que l’offre n’est pas adaptable avec la demande. Majoritairement, les conceptions n’essaient pas de prendre en considération les besoins de chaque client.
29 novembre 2017 par Hajar Najih