L’environ de 8.020 entreprises liquidées ou mises en redressement judiciaire pour l’année sortante. Entre l’année de 2009 et jusqu’à présent, le nombre de défaillances a connu une hausse sans précédente, soit une montée de faillites de 16% en moyenne chaque année.
D’ailleurs, les secteurs les plus affectées par ses défaillances sont ceux du commerce, l’immobilier et le BTP, notons que les entreprises opérant dans ses secteurs représentent 72% des défaillances, alors que le commerce est de plus du tiers des faillites durant l’année de 2017. Bref, ce secteur reste des plus intégrés dans l’économie, soit avec le commerce de gros qui dépend des délais de règlement et de la conjoncture économique. Outre la crise qui résulte le recul de la consommation, les activités commerciales fonctionnent formellement avec de petites marges bénéficiaires. Par conséquent, ses activités ont une capacité de résilience plus limitée que les autres activités.
En effet, le premier trimestre de l’année dernière a été le catastrophique, avec plus du tiers des mises en liquidation et de redressements judiciaires, soit 2.571. Le dernier trimestre 2016 a enregistré plus de 53% des défaillances, la situation a persisté durant tous les premiers mois de l’année. Les difficultés de trésorerie et le blocage du gouvernement ont également participé à la chute des entreprises dépendantes des marchés publics. Ajoutons ainsi la réserve des crédits bancaires de trésorerie qui n’a pas été d’aucun aide dans cette situation.
29 Janvier 2018 par Hajar Najih