Bank Al-Maghrib s’attaque aux mauvais créditeurs

Bank_in_maroccoA l’égard du modèle des centrales d’information anglo-saxonnes qui privilège le partage des données d’intérêt général et celui européen qui tend vers le principe de protection sous couvert de protection des données individuelles, le Maroc présente son propre modèle avec sa propre expérience.

En effet, le Maroc enregistre à son propre compte de nombreuses centrales d’information mais la plus ancienne d’entre elles est la Centrale des incidents de paiement de chèque. Sa charge principale est de centraliser et diffuser les déclarations des problèmes de paiement de chèques à la faveur des sociétés de prêt. Retenons qu’à fin juin 2017, le total des incidents de paiement sur les chèques remonte à 81,8 milliards de dirhams.

Passons à la Centrale des comptes bancaires qui son rôle repose essentiellement sur l’énumération de l’assemblage global des ouvertures, modifications et clôtures de comptes bancaires. D’un autre côté, on trouve la Centrale de risque de crédit, Crédit Bureau, la plus fameuse de ses centrales d’information et la plus employée en fait. La consultation de cette dernière reste catégoriquement obligation pour les sociétés de crédit avant l’attribution d’un prêt.

A présent, le Royaume engage deux nouveaux acteurs dédiés au service de risque de crédit, Creditinfo Maroc et la filiale du groupe Quantik. Ce qui ouvre, par ailleurs, le Crédit Bureau à la concurrence dans le but de pousser ce dernier à la rénovation des services proposés. Ajoutons aussi les études menées pour le lancement du nouveau projet de loi qui lui accordera ainsi le pouvoir de produire des données non financières.

 

16 octobre 2017 par Hajar Najih

 

 

 

 

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