Vendredi 08 décembre 2017, les professionnels de l’immobilier se sont réunis dans l’objectif d’étudier de près l’impact de ce secteur sur le marché immobilier. A vrai dire, le secteur immobilier a eu de retombé direct sur la croissance économique grâce aux politiques publiques ciblées aussi bien l’accompagnement du système bancaire, ajoutons également que ce dernier a produit des effets d’entraînement significatifs sur l’économie du Royaume.
Par ailleurs, ce secteur fait face à plusieurs difficultés, notons le financement qui en fait représente un vrai obstacle pour les opérateurs immobiliers en matière de réalisation de leurs projets ou encore l’accordement des crédits aux clients. Par le fait, que les crédits bancaires ne couvrent que 14% des sources de financement des logements. Au cas présent, le financement islamique, avec son taux de croissance annuel de 15%, représente un très bon choix pour ce secteur. Grâce à la loi 103-12 un cadre légal et réglementaire a pu voir le jour afin de mieux encadrer la promotion des produits présentés par les banques participatives. Dans le même cadre, cette loi touche aussi les dispositifs de refinancement pour cette nouvelle finance ainsi que ses dernières fonctions, citons l’auditeur interne et sa relation avec le Conseil supérieur des Oulémas (CSO).
Rappelons également, que ce type de finance n’est pas encore complet. Après le reçoit de la convention-type de comptes à vue et le modèle des contrats mourabaha, on constate que deux banques islamiques seulement qui ont notifié le lancement officiel de leurs activités. Par conséquent, on trouve que ces contrats-types donnent seulement à ses banques le droit d’ouverture de comptes à vue, la réalisation d’opérations de dépôts et de retraits. En revanche, les activités de vente ne sont pas permis ainsi que l’unique produit proposé par les banques participatives, à présent, est celui de la Mourabaha. Outre, la première banque participative au Maroc, Umnia bank propose actuellement ses financements immobiliers sans imposer la signature d’une assurance à sa clientèle, et cela en attendant l’achèvement de l’écosystème de la finance participative.
12 décembre 2017 par Hajar Najih