La Société marocaine de gestion des fonds de garantie des dépôts bancaires (SGFG), intégré par la loi bancaire de 2014, revient sur scène après deux ans d’absence. Quelque mois auparavant, la SGFG a lancé une suite de démarche d’assemblement d’informations sur les déposants avec la participation de Bank Al-Maghrib.
Au fur et à mesure d’instaurer une base de données sur les déposants, dont la société a besoin pour la bonne exécution de sa mission d’indemnisation, cette dernière tire d’avantage des données tirés de la centrale des comptes bancaires alimentée chaque trimestre par les société de crédit avec des informations qualitatives sur les clients et leurs comptes bancaires.
Pour les comptes de dépôt et d’épargne, la garantie des dépôts est d’un plafond de 80000 DH pour chaque déposant. Du même, la base de donnée installée par l’institution permettra d’évaluer son potentiel d’intervention à travers un exercice périodique de simulation en cas de liquidation d’un organisme de crédit.
Simultanément, La SGFG garde toujours un œil sur l’attitude des dépôts au plan national. C’est ainsi qu’à présent, 93% des déposants leur compte bancaire affiche un total inférieure à 80000 DH. Cependant, cette partie de déposants ne représente que 14% de la somme globale de dépôts pour le système bancaire.
Relativement aux ressources du fonds de garantie des dépôts, ses dernières remontent à 17,7 milliards de DH engrangés chez les établissements de crédits, vers la fin du mois de juin 2017. Tout de même s’y ajoutent les 4,1 milliards de DH provenant des réserves. Par conséquent, ces ressources forment 2,05% des dépôts bancaires.
31 octobre 2017 par Hajar Najih