Etude des marchés monétaires par Attijari Bank

Selon une étude réalisée par Attijari Intermédiation, intermédiaire boursier et filiale d’Attijari Bank, au sujet des marchés monétaires et obligataires, une nouvelle stimulation monétaire pourrait avoir lieu courant 2016. En effet, celle-ci pourrait être provoquée par l’évolution actuelle des crédits bancaires et de l’inflation. En 2016, l’évolution des prix à la consommation nationale et internationale n’est pas inquiétante et ne prédispose pas à une possible inflation. Aux Etats-Unis et en Europe, l’inflation était maitrisée et a même légèrement baissé dans la zone euro. Au Maroc cependant, l’étude démontre que les prix des paniers de consommateurs pourraient être impactés si le prix du brut et notamment des produits pétroliers évolue. Cette évolution a peu de chance d’être positive compte tenu de l’offre trop abondante de pétrole mise sur les marchés mondiaux et qui rencontre une faible demande. Néanmoins, Attijari Intermédiation estime qu’en 2017, ce déséquilibre offre-demande pourrait se résorber. Par conséquent, le prix du pétrole pourrait légèrement augmenter en 2017. Pour ce qui est des crédits bancaires, Attijari Intermédiation a souligné le « manque de dynamisme du crédit » fortement ressenti en janvier et février 2016. En ce qui concerne les liquidités du système bancaire qui sont en déficit, l’année 2016 devrait s’annoncer positive avec une amélioration d’après l’étude d’Attijari Intermédiation. Grâce à un déficit du compte courant de 2% du PIB contre 2,5% en 2015 et à un impact positif des Investissements Directs Etrangers (IDE) ainsi que des recettes MRE conjugués à une potentielle croissance dans la zone Euro, l’économie marocaine devrait voir ses réserves de change s’améliorer pour atteindre 7 mois d’importation de biens et services contrairement à 6.2 en 2015. Ajouté le 21/ 03 / 20016 par  Ihssane Guennoun

Scama et Wafasalf signent enfin l’accord Ford Salaf dédié au crédit automobile

Après des négociations qui ont duré presque un an, Scama et Wafasalaf  parviennent à signer un accord exclusif destiné au credit automobile. Si ces longues négociations ont abouti, c’est que Wafasalaf, premier organisme de crédit au Maroc et leader  à 30% du marché des crédits consommation, a réussi à répondre aux exigences de Scama. Selon Laila Mamou, présidente du directoire de WafaSalaf, un credit est octroyé toutes les 30 secondes. C’est à l’occasion d’une conférence de presse à Auto Hall que les deux organismes ont annoncé cette nouvelle offre de crédit-auto. Celle-ci sera disponible uniquement dans les showrooms d’Auto Hall où les acheteurs pourront choisir la solution qui leur convient auprès d’un guichet dans le bureau de vente. Cet accord permettra à Scama et Wafasalaf de génerer de nouveau revenus dans un contexte où plus de 60% des ventes auto sont conclues par des credits. De plus, en 2015, ce n’est pas moins d’un million de ménages qui ont fait des demandes de crédit auprès de Waafasalaf. Ajouté le 17 / 03 / 20016 par  Ihssane Guennoun

Crédit du Maroc : quels résultats en 2015 ?

Crédit Agricole a fini l’année 2015 avec une activité négativement impactée par un redressement fiscal. De plus, la banque a connu une faible rentabilité due principalement à l’augmentation du cout du risque ainsi que des charges d’exploitation. Son résultat net est négatif étant donné que le contrôle fiscal en 2015 lui a couté 79 millions de dirhams. En effet, depuis 2014, bien que les dépôts des clients aient stagné à hauteur de 36.9 milliards de dirhams, les prêts ont quant à eux enregistré une baisse d’environ 5%. Ces résultats conduisent le bilan total à baisser de 2.4%. Malgré ce bilan négatif, la santé financière de la banque n’en a pas été impactée. Crédit du Maroc a conservé des fonds propres de 4.5 milliards de dirhams. Pour ce qui est de sa profitabilité, elle a connu une modeste augmentation de 2 milliards de dirhams, qui se traduit par un pourcentage de 0.8%. Ces résultats sont en réalité également impactés par les règles élaborées par Bank Al Maghrib qui encourage des politiques prudentes. De ce fait, Credit du Maroc a entamé une couverture rigoureuse des risques pour s’aligner avec les recommandations imposées par Bank al Maghrib. A ce stade, des questions se posent sur l’avenir des prêts en 2016, notamment pour les particuliers à la recherche de credits à la consommation au Maroc. Ajouté le 01 / 03 / 20016 par  Ihssane Guennoun