Al Akhdar Bank, la banque participative du groupe Crédit Agricole

crc3a9dit-agricole-du-maroc_icdAprès Bank Assafa (Groupe Attijariwafa bank), Umnia bank du (CIH Bank) et la toute récente de la (Société Générale) Dar Al Amane, le groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM) annonce à son tour le lancement officiel de sa nouvelle banque participative, baptisée sous le nom d’Al Akhdar Bank. Ce nouveau projet a vu le jour grâce à un partenariat reliant le CGAM, qui détient 51% du Capitale, à la société islamique pour le développement du secteur privé (ICD) avec les 49% restants.

En effet, le lancement de cette nouvelle filiale du groupe Crédit Agricole du Maroc, Al Akhdar Bank, renforcera les lignes de produits proposés par le groupe. Cette dernière offrira également à l’ensemble de ses clients un pack varié de produits et de services en accord avec la Sharia et ainsi aux instructions décrits par Bank Al-Maghrib. Cette stratégie de développement sera renforcée aussi par un volet digital : Mobile banking, e-banking, etc.

Notons qu’avec un fort partenaire comme ICD reconnu sur l’ensemble du globe et dans tous les domaines de la finance islamique, Al Akhdar Bank sera capable de jouir de toute son expérience accumulée à travers les années dans ce domaine.

Pour ce faire, Al Akhdar Bank ouvrira ses portes dès le mois suivent avec un ensemble de quatre agences, tout en visant par la suite d’atteindre le totale de 21 agences vers la fin de l’année de 2018.  

 

17 octobre 2017 par Hajar Najih

 

Le traitement des réclamations de la clientèle bancaire

banque-Maroc-2012-2012-10-04Durant l’année de 2016 et conformément au Bank Al-Maghrib, le nombre total des réclamations reçues par les banques marocaines de la part de leurs clients est de 2602 réclamations.

En générale, ses contestations portent sur plusieurs traits : les conditions de la fermeture d’un compte, le calcul des intérêts ainsi que le prélèvement des conditions. Et leur traitement passe à travers le cadre réglementaire déterminé par le régulateur bancaire. De ce fait, la Banque centrale ordonne à toutes les banques de recourir à tous les moyens permis afin d’aider les clients lors du dépôt de leurs requêtes. Marquons que le délai imposé pour répondre à ses réclamations est de 40 jours ouvrables mais pour celles qui ont été jugées non fondées le délai est de dix jours pour le maximum.

C’est ainsi et dans l’objectif de maintenir l’efficacité de cette plate-forme, chaque banque doit instaurer des processus de contrôle sur l’ensemble de l’entité centrale, des agences et des entités métiers. Notons que le comité d’audit interne subi une évaluation annuelle pour le service de traitement des réclamations. Ajoutons aussi le rapport trimestriel sur le calcul des requêtes reçues présenté au près de Bank Al-Maghrib et qui comprend également celui du contrôle interne.

 

17 octobre 2017 par Hajar Najih

BAM : le ralentissement du crédit bancaire

BAMDans une note relative aux indicateurs clés des statistiques monétaires publiée par Bank Al-Maghrib (BAM), Le crédit bancaire a vécu une décroissance de 0,5% durant le mois d’août dernier.

D’après Bank Al-Maghrib, le développement du prêt bancaire renvoie principalement à la baisse des facilités de trésorerie de 0,8% à 3,4%, le ralentissement de la croissance des crédits immobiliers à 3,7% ainsi qu’à la hausse des crédits à la consommation à 4,7% contre 4,5%.

En retour, on trouve que les prêts à l’équipement ont marqué une augmentation de 13,5% par rapport au mois précédent. De son côté, le secteur non financier a connu une montée de 4,4%. Cette progression s’explique, en fait, par l’accroissement des crédits au secteur privé de 3% à 3,6%. En enregistrant ainsi une poussée de 3,6% pour les concours accordés aux établissement non financiers privés et 3,9% pour ceux aux ménages. Quant aux sociétés publiques, la chute de leur taux de croissance a été assez remarquable en passant, par ailleurs, de 21,9% à 15,6% seulement.

 

17 octobre 2017 PAR Hajar Najih

 

Bank Al-Maghrib s’attaque aux mauvais créditeurs

Bank_in_maroccoA l’égard du modèle des centrales d’information anglo-saxonnes qui privilège le partage des données d’intérêt général et celui européen qui tend vers le principe de protection sous couvert de protection des données individuelles, le Maroc présente son propre modèle avec sa propre expérience.

En effet, le Maroc enregistre à son propre compte de nombreuses centrales d’information mais la plus ancienne d’entre elles est la Centrale des incidents de paiement de chèque. Sa charge principale est de centraliser et diffuser les déclarations des problèmes de paiement de chèques à la faveur des sociétés de prêt. Retenons qu’à fin juin 2017, le total des incidents de paiement sur les chèques remonte à 81,8 milliards de dirhams.

Passons à la Centrale des comptes bancaires qui son rôle repose essentiellement sur l’énumération de l’assemblage global des ouvertures, modifications et clôtures de comptes bancaires. D’un autre côté, on trouve la Centrale de risque de crédit, Crédit Bureau, la plus fameuse de ses centrales d’information et la plus employée en fait. La consultation de cette dernière reste catégoriquement obligation pour les sociétés de crédit avant l’attribution d’un prêt.

A présent, le Royaume engage deux nouveaux acteurs dédiés au service de risque de crédit, Creditinfo Maroc et la filiale du groupe Quantik. Ce qui ouvre, par ailleurs, le Crédit Bureau à la concurrence dans le but de pousser ce dernier à la rénovation des services proposés. Ajoutons aussi les études menées pour le lancement du nouveau projet de loi qui lui accordera ainsi le pouvoir de produire des données non financières.

 

16 octobre 2017 par Hajar Najih

 

 

 

 

Banque : le marché d’assurance emprunteur

Man wants a woman to sign a contract, woman wants correction on contract

Depuis trois ans un peu près, les taux d’intérêt ont vu une baisse assez contestable. Mais malheureusement, le cas n’est pas de même pour l’assurance emprunteur où le client n’a certainement aucune chance de négocier là-dessus.

En conséquence de la concentration du marché et la faible concurrence, qui renforcent la dominance des banques, le client se trouve soumis aux choix dictés par la banque ou bien son dossier sera rejeté. Même si que théoriquement ce dernier a la liberté de changer d’assurance dans le délai de douze mois qui suivent la signature du crédit.

A vrai dire, la commercialisation de l’assurance emprunteur apporte de très intéressantes commissions pour les banques. A titre d’exemple, pour un crédit de 1 million de dirhams sur 20 ans avec un taux d’intérêt de 4,9% la traite a payé sera de 7.087 de dirhams par mois, dont les 270 dirhams pour l’assurance. En outre, cette situation peut bien changer si la compétition devient encore plus acharnée, ou également avec la maturité du client, la réglementation ou bien aussi avec les fintech.

Notons aussi que l’âge du client joue un rôle très important dans les conditions du crédit et le taux d’assurance attribué.

 

16 octobre 2017 par Hajar Najih