L’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) note dans ses derniers statistiques une hausse de 6% dans la production des sociétés de crédit conso au Maroc. En effet, cette progression a de bonnes retombées sur le stock de financement qui marque un accroissement de 8% au premier semestre 2017, l’équivalent de 42,1 milliards de DH. Après les chutes enduraient durant 2013 et 2014, le secteur du crédit à la consommation reprend vie à partir du premier semestre 2016 en enregistrant une montée de l’encours de 6%. Au moment où les organismes remonte en flèche, de son côté les banques n’affichent que 2,9% comme hausse. En réalité, l’apaisement qui englobe actuellement les sociétés revient essentiellement aux prêts automobiles. Ces derniers ont pu voir une croissance sans précédente de 7,7%. Alors que les marges affichées par la location avec option d’achat (LOA) restent faibles, les organismes adoptent alors une différente voie, celle du pret classique qui remonte à 22,6% à 2,5 milliards de DH. D’une autre part, On remarque une hausse de 2% pour la production des prêts personnels, le cœur battant des sociétés de crédit. Une évolution que les professionnels lient principalement avec le progrès que voit la filiale du groupe Banque Populaire, Vivalis. 05 octobre 2017

  Le monde digital évolue de jour en jour et la mutation vers le numérique est devenue une nécessité pour les banques marocaines. A présent, on remarque que nos banques ont commencé à leur tour de prendre l’initiative afin de mieux s’adapter à une clientèle de plus en plus exigeante. C’est le cas présent du Credit du Maroc au quel son budget d’investissement dans les technologies et les systèmes d’information augmente à 100 millions de dirhams par an alors qu’auparavant c’était seulement 65 millions de dirhams. Dès l’année de 2018, Crédit du Maroc compte à offrir des simulations de prêt à l’habitat pour les dossiers usuels avec un premier accord en ligne. Dorénavant, la banque a mis à la disposition de sa clientèle à partir du lundi dernier plusieurs services sur son site officiel et son application mobile. En revanche, les affaires les plus compliqués exigeront un déplacement vers les agences. En outre, la signature de package et de produits d’épargne sera en ligne à partir de 2018. De même que les opérations internationales seront  entièrement dématérialisées. En réalité, cette attache ne sera pas facile pour le Crédit du Maroc elle demandera surement plus d’effort vu que seulement 48000 des clients utilisent le web alors qu’un nombre très important restent encore soumis aux pratiques traditionnelles. 04 octobre 2017

Pour le premier semestre 2017, le résultat net déficitaire affiché par Axa Crédit est de -8,8 millions de dirhams face à -53,8 millions de dirhams pour l’année dernière. En effet, les résultats affichés par le spécialiste du crédit au Maroc semblent être très inquiétantes. Le produit net bancaire (PNB) de la société note une perte de 11,7% soit 48,2 MDH. D’une autre part, les charges générales d’exploitation augmentent à 31,3 MDH et le résultat brut d’exploitation (RBE) remonte à 16,9 MDH. Sur le plan commercial, Axa vit une régression condamnée par un retrait de 3,1% des prêts de trésorerie et ceux à la consommation. Ce recul n’a pas épargné le côté refinancement qui à son tour marque un repli de1, 51 milliards de dirhams. Pour les risques, une quasi-crise, suites aux baisses enregistraient par les créances en souffrance (CES), était clairement constatée par les analystes financiers. Les dernières mesures prisent par Axa Crédit, concernant la clarification de ses comptes et la rationalisation de sa structure de coûts, ont donné un résultat négatif sur l’ensemble de la société. De plus, la restriction de l’activité automobile et du crédit aux domiciliés, vue que le risque est bien élevé dans ses sections, ont causé un certain affaiblissement dans ses activités. Pour ce faire, de nombreuses primautés étaient signalées dans un plan d’optimisation durant les six derniers mois de 2016. Cherchant par ailleurs le maintient du coût de risque et le niveau des taux d’intérêt durant l’année courante. Alors que l’équilibre financier voulu par Axa doit attendre jusqu’à 2019. 03 octobre 2017  

Les crédits bancaires au Maroc notent une progression favorable avec une hausse de 5,1% soit l’équivalent de 827,08 milliards de dirhams. Une différence de 39,87 milliards de dirhams par rapport à l’année dernière. Une baisse a marqué les crédits immobiliers tandis que ceux à l’habitat fournis parviennent à atteindre les 255,21 milliards de dirhams. La valeur du prêt délivré aux promoteurs immobiliers augmente à 58,73 milliards de dirhams soit disant 1,4% notée comme hausse. De sa part, Bank Al-Maghrib enregistre un recul de 170,577 milliards de dirhams durant le mois d’août dernier. Cependant, Les credits à la consommation vivent une croissance ascendante remarquable. Les dernières statistiques affichées par Bank Al-Maghrib notent une hausse dans les encours avec une valeur de 2,20 milliards de dirhams en comparaison de l’année précédente. En effets, les crédits à l’équipement avaient eu aussi leur part dans ce mouvement de progression et de croissance en enregistrant une montée de 13,5%. L’accroissement bénéfique révélé par Bank Al-Maghrib dans le secteur non financier expose la remarquable croissance des prêts sur le plan privé. En outre, le secteur public a diminué à 15,6% par rapport au mois précédent.

03 octobre 2017

Un accord signé par le chef du gouvernement  marocain, M. El Othmani,  pour un emprunt de 5OO millions d’Euros le 7 septembre dernier suite à une demande présentée précédemment  par le gouvernement marocain au près du Royaume saoudien.

Le crédit délivré par le Fonds saoudien de développement a pour intérêt de payer  le prêt accordé par Eurobond le 27 juin 2007 avec un taux d’intérêt de 5,375%. A vrai dire, L’endettement du Maroc s’élève actuellement à trois milliards et cinq cents millions de dollars US. Une somme qui doit être remboursée à partir de l’année de 2020 entre 3,5% et 5,5% comme taux d’intérêt. Rappelant que de nombreux crédits internationaux ont été accordés au Maroc durant les cinq dernières années sous l’ancien gouvernement de M. Benkirane. De sa part, le Centre marocain de conjoncture (CMC) a exprimé clairement ses inquiétudes face à l’impact non favorable de ses lourdes dettes sur  l’économie du Royaume 02 octobre 2017