Le secteur automobile: Remises de fin d’année

le-cri-d-alarme-de-l-industrie-automobile-europeenne-contre-le-brexitLa foire aux promotions a commencé, et les concessionnaires gardent un grand espoir pour maximiser leurs ventes de véhicules neufs.

En effet, la commercialisation de véhicules neufs vit une certaine instabilité due à un amenuisement de la demande. Pour ce faire une course au maintien de parts de marché a commencé. Par ailleurs, toutes les techniques sont jugées convenables par les concessionnaires. En passant par des campagnes de marketing et de communication acharnées, l’adoption des remises exclusives, qui peuvent atteindre les 200.000 dirhams, et les opérations spéciales qui comptent les ventes flash, les expositions en plein air, les journées portes ouvertes… et également le réaménagement des horaires d’ouverture. Certains ont même passé à l’organisation de ventes privées exclusives, la reprise sur véhicule avec des offres de garantie, d’assistance et d’entretien attrayantes.

Outre, des offres importants de financement et d’assurance sont proposés pour la clientèle afin de crées toutes sortes de facilités possibles pour passer à l’action de l’achat. En matière de crédit, la tendance du crédit 0% prend le relais avec un large choix. Les prêts ont passé de prêt classique à la LOA, à la LLD pour les particuliers via l’instauration du crédit ballon. Ajoutons ainsi le grand choix dans les produits d’assurance qui participe au perfectionnement de cette plate-forme.

De sa part, le secteur automobile a été aussi touché par la vague « Black Friday ». Avec des propositions sur le service après-vente, des promotions entre 15 et 30% sur l’entretien et les pièces de rechange, les concessionnaires sont prêts à tous pour faire remonter leur chiffre d’affaire.  

 

30 novembre 2017 par Hajar Najih 

Le secteur immobilier en crise

estimation-bien-immobilierLe marché immobilier au Maroc vit dans l’incertitude du fait des donnés désavantageuses affichés durant les dernières années. Le découragement hante les opérateurs du secteur, la chose crée de plus en plus de malaise.

En effet, la mélancolie qui englobe le secteur immobilier revient à de nombreux facteurs, citons la baisse des transactions, des constructions et également le manque des terrains, la chute des ventes de ciment et la hausse des prix. Cette crise s’est évoluée tout au long des six dernières années. Entre les années 2015 et 2016, en matière des offres, le nombre des unités mises en chantier a reculé de 26,6% en enregistrant ainsi que 166.243 unités, soit -65% en comparaison de l’année 2011. De même, le total d’unités produites en 2016 est de 135.633, une baisse de 35%, -51% contre l’année de 2011. Ajoutons, la chute qui a marqué les ventes du ciment puisque entre 2011 et 2016, les ventes ont baissé de 13%.

Par ailleurs, cette situation critique que vit le secteur immobilier a été expliquée à travers trois raisons principales présentées ainsi par le président de l’Association marocaine des agents immobiliers (AMAI), M. Mohamed Lahlou. Dans un premier temps, on trouve la question du pouvoir d’achat qui se pose. Avant, les marocains recourent plus aux crédits immobiliers pour l’accès au logement, à présent, les gens s’endettent pour d’autres raisons notamment les études, les vacances ou une voiture. Par conséquent, durant l’année précédente, la dette financière des ménages au Maroc a connu une hausse remarquable. Notons que l’endettement des ménages va essentiellement vers les prêts à l’habitat avec 64% et les crédits à la consommation avec 36%. Alors les gens se retrouvent surendettés, ce qui limite par ailleurs leur accès à de nouveaux prêts. 

Comme deuxième raison, M. Lahlou a souligné l’octroi des crédits. Actuellement, les banques ne financent plus 100% le prix du logement. Le taux de financement se limite à 70% et les 30% reste entre les mains du particulier. A la fin, on peut dire que cette crise s’explique également aussi par le fait que l’offre n’est pas adaptable avec la demande. Majoritairement, les conceptions n’essaient pas de prendre en considération les besoins de chaque client.

 

29 novembre 2017 par Hajar Najih

 

 

 

Crédits immobiliers: une baisse de 16 points pour les taux

BAMDans les rapports affichés par Bank Al-Maghrib (BAM), les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont connu une baisse de 16 points pour se monter à 5,09%. Ce recul a touché également les taux des prêts à la consommation en comptant ainsi une perte de 7 points (6,60%).

En sus, le 3ème trimestre de l’année 2017 a affiché une hausse de 34 points de base pour le taux moyen équilibré global pour se fixer à 5,60%. Notons que l’ensemble de ses résultats revient principalement à une montée de 46 points enregistrée pour le taux de facilités de trésorerie à 5,69%, ainsi que celui des crédits à l’équipement avec une hausse de 25 points à 5,14% selon Bank Al-Maghrib.

De même, cette même source révèle également que, dans une période d’un an, les taux de rémunération des dépôts ont été marqués par un quasi stabilité durant le mois de septembre avec un pourcentage de 3,09% tandis que les taux enregistrés pour les 6 mois ont vu un négligeable abaissement de 5 points de base en affichant ainsi un pourcentage de 2,78%.

Ajoutons, en outre, que pour le 2ème semestre de l’année courante le taux minimum de la rémunération des comptes sur carnet a été indiqué à 1,86% avec une poussée de 5 points de base à l’aune des 6 mois qui précèdent.  

 

27 novembre 2017 par Hajar Najih

71% pour le taux de bancarisation en six mois

 

Bank_in_maroccoSelon Bank Al-Maghrib, le taux de bancarisation a touché les 71% durant six mois. Cette progression a marqué aussi le total du nombre de guichets sur le plan nation, et qui a atteint 6.309 guichets face à 6.283 seulement durant le mois décembre dernier.

D’une autre part, Bank Al-Maghrib a affirmé la primauté des banques à capital privé. Elles possèdent 53,4% des guichets, 67,6% des actifs, 67,2% des dépôts et 65% des crédits.

Par surcroît, cette primauté a été aussi constatée pour les comptes à vue créditeurs (61,2%), les dépôts à terme avec 18% et les comptes d’épargne avec 17%. Pour les crédits, on voit que ceux à long terme s’emparent de la part du lion avec 35,4%, les crédits à court terme avec 31,7% et ceux à moyen terme avec 25,4%.

Pour le résultat total de l’activité et de la rentabilité, on constate une hausse de 10,6% soit 1.272 milliards de dirhams, +4,3% pour le cumul des dépôts clientèle, 24,4 milliards de dirhams pour le produit net bancaire (PNB) et 6,5 milliards de dirhams comme résultat net.

L’encours des créances en souffrance a enregistré un total de 62,8 milliards de dirhams vers la fin du mois juin 2017. Toujours en progression, les sociétés de financement enregistrent des fonds propres de 10,7 milliards de dirhams, un total bilan de 108,3 milliards de dirhams et une augmentation de 3,4% pour leur PNB.

En revanche, un recul de 14,3% a été noté pour les associations de micro-crédit en dépit des progressions qu’enregistre le secteur des crédits au Maroc.

 

24 novembre 2017 par Hajar Najih