Les créances en souffrance des ménages sont en hausse

hausse-2Bank Al-Maghrib a précisé dans ses dernières données, que l’encours des créances en souffrance du secteur bancaire a connu un recul pour le mois de novembre dernier, alors qu’au terme des onze premiers mois de l’année 2017, il s’est établi à un montant de 63,5 Milliards de DH, soit 600 millions de DH récupérés entre le mois d’octobre et novembre. Notons également que le rythme de croissance des créances en souffrance n’est que de 1,1%, un rythme qui restent assez faible face à celui de l’encours des crédits bancaires.

D’une autre part, les impayés des ménages sont toujours en augmentation alors que les entreprises sont en apaisement à présent. De même, la Banque Centrale a affiché dans ses statistiques monétaires qu’une hausse de 9,6% s’est enregistré par l’encours des créances en souffrance sur les ménages au moment que celui sur les sociétés non financières est en chute de 1,2%. Ajoutons que ce dernier a connu durant la fin du mois de novembre 2017 une hausse de 4,8% par rapport à la même période durant 2016. Il s’est établi en fait à 834,1 Milliards de DH. Cela revient par principe aux crédits à l’équipement avec une croissance de 14,6%.

Dans une situation sans précédente, l’encours des crédits aux promoteurs immobiliers est en grande croissance, avec +5,8%, face à celui des crédits à l’habitat, avec +3,9% seulement.

 

31 décembre 2017 par Hajar Najih

 

Un crédit de 600 MDH pour la commune de Rabat

nuage-creditLe conseil de la ville de Rabat vient de donner son accord à la commune de la capitale pour un crédit de 600 Millions de DH auprès du Fonds d’équipement communal (FEC). Un réconfort pour la commune qui n’arrivait pas à garder ses engagements pour le financement du programme de développement qui devait être clôturé vers la fin de l’année 2018. En fait, la capitale Rabat n’avait comme choix que de signer un crédit auprès du FEC. Rappelons que la ville doit encore fournir l’environ de 520 millions de DH sur un total d’engagement de 710 millions de DH.

De sa part, le maire de Rabat a déclaré que la ville avait devant elle deux choix, soit vendre une partie du patrimoine de la commune ou bien signer un prêt FEC. Par ailleurs, les élus de l’opposition ont été contre cette action. Ces derniers voient que l’équipe dirigeante a plutôt choisi la méthode la plus facile, en critiquant ainsi la rapidité dont le dossier a été traité.

Pour ce faire, le maire s’est tenu à signaler que la ligne de crédit limitée  à 600 millions de DH, alors que les 80 millions de DH restants financeront les projets d’investissement à l’exemple du nouveau cimetière de Rabat.

Lors du meeting avec le FEC la commune a négocié également la répartition d’un prêt précédemment signé en 2005 pour une somme de 470 millions de DH. Le conseiller de la FGD, M. Omar Hayani a exprimé ses inquiétudes à l’égard de nouveau crédit. Ce dernier a bien précisé que la ville maintenant doit fournir 100 millions de DH chaque année, ce qui représente en fait plus de 10% de son budget.

 

30 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

Le marché automobile est en baisse pour cette fin d’année

marche-automobileLe taux de concrétisation est en chute par rapport aux années précédentes, la chose qui met le marché automobile en rouge durant ce mois de décembre. La contre-performance du mois de novembre dernier a affiché un recul de 11,5% face à celui de l’année de 2016, ce qui a, en fait, ralenti l’activité sur le marché des voitures particulières.

Par outre, les ventes automobiles ont réussi a affiché une légère augmentation de 2,5% avec 137.305 véhicules vendus durant les onze premiers mois de l’année 2017. En effet, on constate que tous les professionnels du secteur automobiles s’accordent sur le fait que cette fin d’année a été insatisfaisante.

En revanche, cet abaissement peut être expliqué par le fait que les clients, majoritairement primo-accédant, retardent leurs intentions d’achats. Ces derniers attendent des considérations de revenu d’équipement sur les nouveaux modèles également le prix à la revente.

De même, il faut noter que les produits d’appel, soit les citadines, sont en bon niveau par rapport au champ des SUV. Ajoutons aussi bien que le recul des remises en comparaison avec les dernières années attribue aussi à cette baisse. Pourtant, les professionnels de l’automobile gardent encore espoir pour les années à venir.

 

29 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

 

Le capital investissement, le bon moyen de financement

rentabilite-capital-investissementCe n’est qu’à partir des années 2000 que le capital investissement est en activité au Maroc, mais en fait il devient de plus en plus comme moyen de financement alternatif au crédit bancaire. Les levées de fonds par les opérateurs du secteur ont enregistré 305 Millions de DH vers fin 2016 alors qu’une année auparavant ils étaient de 490 Millions de DH. Par ailleurs, les investissements ont affiché une montée de 13%, soit 786 Millions de DH. Dès le lancement de cette activité, une somme de 6,3 Milliards de DH a été investie dans 183 entreprises. En effet, cette croissance connaît beaucoup de divergence puisque la plupart des opérations, soit 80%, sont destinées au développement de PME déjà installées. Tandis que 7% seulement est pour les entreprises en démarrage. 

D’une autre part, la réussite de cette activité se reflète également dans l’augmentation des fonds sous gestion ainsi que l’émergence des fonds transrégionaux avec 86% des fonds levés entre l’année 2013 et 2016. Notons que cette classe d’actifs a une grande rentabilité alors que le TRI brut moyen a été de 13% sur 6 ans. Cette activité a été renforcée aussi par la promulgation de la loi 18-14 concernant les Organismes de placement collectif en capital (OPCC).

A l’égard des difficultés dont fait face plusieurs entreprises pour avoir un crédit bancaire, le capital investissement est devenu un levier important dans l’amélioration de la PME où les chefs d’entreprises y en profitent sur tous les niveaux.

 

29 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

Selon Moody’s trois banques marocaines ont des perspectives positives

banques_marocaines_the_banker_trtUne étude récente publiée par l’agence de notation Moody’s a annoncé que seules trois banques présentent des perspectives positives sur 41 banques les plus importante en taille. Ces trois banques sont, en fait, le Groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank, le Groupe BMCE Bank of Africa et la Banque Centrale Populaire.

Selon la même source, sur les 41 plus grosses banques africaines, 18 établissements bancaires présentent des perspectives négatives. Tandis que les 20 autres banques présentent des perspectives stables.

La majorité des banques présentant des perspectives négatives se basent en Tunisie et en Afrique du Sud alors qu’en Egypte et Nigeria les perspectives sont stables. Par ailleurs, on trouve que les établissements bancaires africains devancent ceux de l’Europe, l’Amérique ou plutôt de l’Asie. Leur rentabilité des fonds propres a pu atteindre les 17% tandis que celle de l’ensemble des actifs sera de l’ordre de 2% en 2018.

En effet, le grand moteur de l’amélioration de la rentabilité du secteur bancaire est la marge d’intérêt. D’après l’Agence de notation Moody’s, la marge d’intérêt a été de 10% en hausse gagné par les emprunts publics. 

Ajoutons que les efforts fournis pour l’amélioration de l’inclusion financière seront payant en revenus améliorés à travers le mobile Banking ou à l’exemple du Maroc par des réseaux de distribution classiques consacrés aux bas revenus. 

28 décembre 2017 par Hajar Najih