Progression de 7,4% pour les crédits à la consommation

1050-650x320L’encours des crédits à la consommation des sociétés de financement sont en croissance pour les neuf premiers mois de l’année en cours, en enregistrant ainsi 7,4% de hausse, soit 42,9 Milliards de DH en comparaison avec la même période de l’année dernière. Tandis que les banques n’ont affiché que 4,3% à 51 Milliards de DH, soit 54% de l’encours total. Par conséquent, l’encours des créances en souffrance sont en chute de 3,8% à l’environ de 5 Milliards de DH.

Par rapport à l’année de 2016, les neuf premiers mois de l’année 2017 ont connu une augmentation de 8,5%, soit 11,5 Milliards de DH pour les prêts affectés et non affectés en ce qui concerne la production. En effet, cette progression revient principalement à la bonne tenue du marché automobile. Notons que les financements de véhicules ont enregistré une croissance de 12% à près 7,1 Milliards de DH, cela revient à l’impulsion qu’a vu le crédit auto classique avec 19% face à une légère hausse de 4% pour les crédits LOA. A vrai dire, les opérateurs ont dû choisir de ralentir ce type de financement à cause de la forte concurrence qui a résulté une dégradation des marges.

Pour sa part, la production des prêts aux personnels sont connu une montée de 2,8%, soit 4 Milliards de DH pour un encours de 18,7 Milliards de DH vers la fin du mois de septembre dernier soit une hausse de 3,7M par rapport à l’année dernière.

 

27 décembre 2017 par Hajar Najih 

Les résultats de l’emprunt obligataire subordonné émis par AWB

Moroccan-Attijariwafa-Bank-and-BCP-Sign-Agreements-with-MadagascarUn avis sur les résultats de dernier emprunt obligataire subordonné émis par le Groupe Attijariwafa Bank de 1,25 MMDH a été publié lundi 25 décembre 2017 par la Bourse de Valeurs de Casablanca (BVC). D’après la même source, la somme accordée aux tranches non cotées se fixe à 1,065 Milliards de DH, 920 Millions de DH pour la tranche D et 175 Millions de DH pour la tranche C. En ce qui concerne les tranches cotées le montant versé est de 155 Millions de DH, 150 Millions de DH accordé à la tranche A tandis que la tranche B est de 5 Millions de DH. 

Ajoutons que cet emprunt propose quatre tranches, citons les obligations cotées à taux fixe, les obligations cotées à taux révisable annuellement, les obligations non cotées à taux fixe et les obligations non cotées à taux révisable annuellement. Les taux sont, en fait, entre 2,92% et 3,69% selon les tranches, la tranche A est de 3,69%, 2,92% pour la tranche B, 3,69% pour la tranche C et tranche D avec 2,92%.

En effet, les principaux objectifs de cette émission obligataire se résument en deux points, premièrement, le renforcement des fonds propres réglementaires et le ratio de solvabilité du Groupe Attijariwafa Bank et dans un deuxième point, le financement du développement international et domestique de la banque.

 

26 décembre 2017 par Hajar Najih   

Les banques essaient davantage de séduire les entreprises

6ffb401009d24b385f8a3a3ed007f0a3_thumb_565Une dernière enquête menée par Bank Al-Maghrib pour les conditions d’octroi du crédit au troisième trimestre de l’année de 2017, affiche une croissance remarquable des conditions des offres de financement aux entreprises. De même, on constate que les banques marocaines redoublent de plus en plus leurs efforts dans le but de séduire davantage les entreprises et raviver aussi bien leur appétit pour le crédit.

Cet effort se traduit effectivement par la baisse des exigences en ce qui concerne les garanties par les banques. Seulement, que ces efforts fournis n’ont pas pu, en fait, redynamiser la demande. En plus, cette enquête a révélé, également, une intensification des conditions de l’offre de financement pour les particuliers.

Par ailleurs, cela n’a rien avoir avec les taux de financement du fait que les tarifs du crédit immobilier et celui à la consommation sont en chute à nouveau pour ce troisième trimestre 2017. A vrai dire, ce durcissement sur le crédit au profit des particuliers a limité en effet l’accès à ce type de financement, comme le souligne Bank Al-Maghrib.

Néanmoins, le financement bancaire reprend vie à nouveau. Notons que durant le troisième trimestre de l’année en cours, le crédit accordé au secteur non financier est en large augmentation, affichant ainsi 4,3% comme hausse face à 3,6% pour la même période de l’année précédente.

Ajoutons que cette croissance vient essentiellement des entreprises publiques. La chose qui ne plaît pas aux banquiers car ce sont les entreprises privée qui tirent la demande sur la durée.

 

25 décembre 2017 par Hajar Najih  

 

 

De nouveaux produits d’assurance pourront être distribués par les banques

1403-secteur-assurancesLe secteur des assurances au Maroc vit une large croissance durant les deux dernières années, boosté par principe par l’assurance vie. Vers la fin décembre de l’année dernière, cette branche a progressé de 35,4%, soit 14,2 MMDH. De sa part, les banques ont opté dernièrement pour une stratégie commerciale plus intense et agressive. Pour ce faire, le poids de la bancassurance pourrait également évoluer grâce à l’extension des assurances obligatoires dans le cadre du contrat-programme.

Conformément au projet de réforme du livre IV du Code des assurances, les banques ont à présent le droit de distribuer d’autres produits d’assurance. Ils seront ainsi capables de distribuer des assurances personnes, des produits d’assistance, d’assurance-crédit, la multirisque habitation, les garanties des cartes de crédit et les moyens de paiement. Outre, on constate également que les contrats d’assurance vie sont parmi les produits qui sont en plein progression, cela revient au débat autour de la viabilité des régimes de retraite et l’envie des clients d’assurer un avenir à leur descendance.

Par ailleurs, les marocains tendent de plus en plus vers les produits d’épargne à long terme, avec des taux de rémunération intéressants et des avantages fiscaux. Tenant en compte les contrats d’épargne, avec leur accessibilité, et de capitalisation, dédiés principalement à une clientèle plus attentive.

 

22 décembre 2017 par Hajar Najih     

 

38% des marocains recourent au crédit automobile

credit-autoAlors que le pouvoir d’achat de la majorité des marocains reste encore faible, le marché de l’automobile est en progression d’année en année. A vrai dire, le mode de vie actuel a permis à la voiture de devenir une des choses les plus indispensables dans notre quotidien.

D’après des statistiques affichées pour l’année 2017, 38% des gens ont eu recours au crédit (partiel ou total) tandis que le financement sur les fonds propres est de 62% des cas. Cette même étude a révélé que le mode d’achat de la population marocaines reste bien étudié, en ce qui concerne les termes de typologie d’équipement ou de mode de financement de leurs achats d’automobile.

Par ailleurs, la demande du marché revient à la dynamique sectorielle non négligeable pour l’économie marocaine. Notons également les chiffres enregistrés en 2016, affichant ainsi 152.324 véhicules particuliers et 10.786 utilitaires légères. La chose qui confirme le grand potentiel dont profit le marché marocain, soit 65 voitures pour 1.000 habitants, en comparaison avec autres pays du continent, à l’exemple de la Tunisie avec 122 voitures pour 1.000 habitants, l’Algérie 140 ou bien l’Afrique du Sud avec 200 voitures.

 

21 décembre 2017 par Hajar Najih