Le crédit aux promoteurs est en hausse

taux-de-crédit-immobilierAprès des années de crise, le financement bancaire des promoteurs immobiliers se rattrape, tandis que les crédits à l’habitat affichent une certaine baisse. Lors de l’année 2015, les crédits immobiliers ont enregistré une faible hausse de 1,8%, soit 241,193 milliards de DH d’encours, un an plus tard ils ont connu une remarquable progression de 2,7% à 247,507 milliards de DH. Alors que l’année de 2017, vers la fin du mois d’octobre, les crédits immobiliers ont affiché une augmentation de 4,1%, soit 257,71 milliards de DH.

En revanche, les crédits aux promoteurs immobiliers sont passés de -9,4% à 58,642 milliards de DH vers l’année de 2015 à -3,7% avec un encours de 56,006 milliards de DH à fin 2016, alors que vers la fin d’octobre ils étaient de +3%, soit 59,725 milliards. De son côté, les crédits à l’habitat sont plutôt en baisse ces derniers années. Ils sont passés d’une augmentation de 5,4% en 2015, soit 179,282 milliards d’encours à 5,1% vers la fin de 2016, à 188,661 milliards de DH, en suite à 4,6% pour 195,722 milliards durant le mois d’octobre 2017.

Par ailleurs, la baisse des taux débiteurs enregistrée depuis 2011 a été un bien profit pour le crédit immobilier. D’après la Banque Centrale, le taux moyen équilibré pour les crédits immobiliers a été de 6,10% durant le quatrième trimestre 2012, alors qu’un an après il a passé à 6,03%, tandis qu’au 2014 il était de 6,05%. Pour l’année 2015, il était de 5,76% et 5,15% pour le quatrième trimestre de 2016. En ce qui concerne l’année courante, le taux a connu une certaine augmentation pour le troisième trimestre 2017 avec 5,09%.

 

21 décembre 2017 par Hajar Najih 

BAM, prévision de croissance du crédit au secteur non financier à 4,5% en 2017 et à 5% en 2018.

Bank-Al-Maghrib-Marrakech-MarocBank Al-Maghrib se fond sur une élévation du produit intérieur brut (PIB) de 4,1% pour l’année en cours et de 3% pour celle qui suit face à 4,3 et 3,1% affichés en septembre dernier. De même, l’institution prévoit une augmentation du crédit au secteur non financier de 4,5% en 2017 et à 5% pour l’année de 2018. Notons qu’une croissance de 5% du crédit bancaire au secteur non financier à moyen terme.

D’une autre part, la finance publique a resté stable avec un déficit budgétaire de 3,5% du PIB en 2017. Le déficit est prévu de se situer autour de 3% du PIB pour les deux prochaines années. Au vue du rythme d’augmentation des exportations et des importations durant les onze premiers mois de l’année, Bank Al-Maghrib revoit à la baisse des prévisions d’évolution du déficit du compte courant. Ajoutons l’entrée des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) de 8 milliards de DH. Les réserves de change sont de 239 milliards de DH, soit 5 mois et 24 jours d’importations. 

Par ailleurs, l’encours des réserves de change se stabiliserait à 5 mois et demi d’importations de biens et services suite à la poursuite d’entrées d’IDE pour une valeur annuelle de 3,5% du PIB. Pour le cas de l’institut d’émission, l’inflation devrait achever l’année sur une moyenne de 0,7%. La composante subjacente s’augmente de 0,8% à 1,3%. Notons aussi que l’inflation s’installerait 1,5% pour 2018 et 1,6% pour 2019. Pour l’inflation sous-jacente serait en hausse en atteignant 1,5% en 2018 et 1,9% en 2019.

 

20 décembre 2017 par Hajar Najih 

Un fonds de défaisance pour le secteur touristique

20090129134152_agadirHotelLe secteur touristique au Maroc voit dernièrement la constitution d’un Fonds de défaisances pour y loger les créances en souffrance que les banques nationales gardent sur le secteur touristique d’un point de vue général et le secteur hôtelier d’une façon particulière.

L’objectif principal de cette action est de sortir des bilans et provisions bancaires, ces actifs fragiles afin d’accorder aux banques marocaines la possibilité de financer de nouveau le secteur hôtelier, une grande première au Maroc. Cela revient, en fait, des chiffres alarmants affichés par le secteur et de la largeur des provisions.

Par ailleurs, Bank Al-Maghrib a affiché dans son rapport annuel pour l’année de 2016, sur les supervisions bancaire, que 8,1% des créances en souffrances sont détenues sur le secteur touristique face à 8,9% pour l’année de 2015.

En revanche, les crédits fournis au secteur du tourisme ne sont que de 1,9% pour l’année précédente, représentant ainsi la plus faible partie des prêts bancaires accordée aux autres secteurs.

En effet, la croissance et le développement de ce secteur au Maroc nécessite un grand investissement ainsi que financement.

 

19 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

 

BCP: L’émission d’un emprunt obligataire de deux MMDH

banque-centrale-populaire_416x416L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) vient de publier une note d’information relative à l’émission par la Banque Centrale Populaire (BCP) d’un emprunt obligataire subordonné d’une somme de deux milliards de dirhams (MMDH). Dans son communiqué, l’AMMC a expliqué que cette opération porte sur le jet de 20.000 obligations subordonnées d’une valeur nominale de 100.000 DH, non cotées à la Bourse de Casablanca et d’une maturité de 7 ans.

Le taux de prime de risque est de 2,29%, entre 50 et 60 points de base, soit un taux de sortie entre 2,79% et 2,82% durant la première année. Selon la même source la méthode d’attribution suivra l’adjudication à la française, avec une durée d’inscription entre 21 et 25 décembre de l’année courante inclus.

Par ailleurs, cette émission soutient par principe la stratégie de développement de la Banque Centrale Populaire, en renforçant également ses fonds propres réglementaires ainsi que le ratio de solvabilité du CPM.

Rappelons que ce genre d’opération est attribué essentiellement aux investisseurs certifiés de droit marocain, citons les Organismes de Placement Collectif en valeurs Mobilières (OPCVM), compagnies financières, sociétés de crédit, compagnies d’assurance et de réassurance, la Caisse de Dépôt et de Gestion ainsi que les organismes de pension et de retraite. Retenons également qu’il y a une large différence entre l’obligation subordonnée et classique, du fait du rang de créance précisé par la clause de subordination.

 

18 décembre 2017 par Hajar Najih    

12,6 millions de marocains détiennent un compte bancaire

Moroccan-BanksUne récente étude, sur le rapport des marocains avec le secteur bancaire, a démontré que, vers la fin du mois de juin 2017, les 24,2 millions de comptes bancaires ouverts à présent auprès des établissements bancaires n’appartiennent qu’à 12,6 millions de marocains, un peu prêt 37% de la population seulement. Cette même étude indique qu’un marocain sur 10 est, en fait client de deux banques, en détenant en moyenne 1,7 compte bancaire.

En ce qui concerne le profil de la clientèle, l’étude a révélé que le taux de bancarisation dans le milieu rural est de 24% contre 45% enregistré dans le milieu urbain. Pour démontrer que la bancarisation se lie principalement au pouvoir d’achat, on constate que 54% des détenteurs de compte bancaire sont des hommes, alors que les femmes ne représentent que 25% de la moyenne.

Outre, les jeunes entre 18 et 24 ans sont encore sous-représentés, tandis que la clientèle âgée de 25 à 45 ans est dans la moyenne nationale. Pour les régions, on trouve celles de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kenitra et Marrakech-Safi avec le plus grand nombre de personnes bancarisées en parallèle avec les différentes régions du Royaume.

 

15 décembre 2017 par Hajar Najih