La finance participative donnera-t-elle un nouvel élan pour la titrisation

extMaghreb Titrisation et CDG Capital ont consacré une journée spéciale pour les intervenants dans l’écosystème de la titrisation, le 13 décembre 2017 à la ville blanche, Casablanca afin d’éclaircir le terrain et porter lumière sur ce qu’est la titrisation. 

En effet, dès le lancement de la titrisation en 2002, elle a pu afficher un flux financier de 17,2 MMDH. Vers l’année 2013, l’année de l’amendement de la loi 33-06, la titrisation s’est élargi, en dépassant ainsi les crédits bancaires, vers les créances commerciales et les actifs immobiliers, en mobilisant près de 10,5 MMDH.

Vers la fin du mois d’octobre 2017, Maghreb Titrisation a enregistré un encours de 4,4 MMDH, dont 1.466MDH sous forme de créances hypothéquées, 1.500 MDH en créances commerciales, les crédits conso avec 440 MDH et 969 MDH en actifs immobiliers. De même, les sociétés de crédit ont dominé sur l’année en cours, en représentant 43%, puis les établissements publics avec 41% et 16% pour le secteur privé. D’une autre part, la directrice générale Maghreb Titrisation, Mme. Houda Chafil, a indiqué que le lancement de la finance participative avec celui de l’émission des sukuks donnera un nouveau souffle à la titrisation durant les années 2017-2018.

Lors de cette rencontre, les représentants des sociétés ont exprimé leur grande satisfaction et gratitude à ce type de produit. En effet, la titrisation est devenu une bonne source de financement pour eux, qui représente une parfaite complémentarité avec les offres proposés par les banques.

M. Mohamed Hdid, gérant et associé du cabinet HDID Consultants, a montré les avantages fiscaux de la titrisation, où les fonds de titrisation bénéficient d’une exemption totale.

Rappelons que Maghreb Titrisation a été le premier à voir le jour dans le marché de la titrisation, avec un total de 18 opérations. A présent, ce marché compte en lui deux nouveaux opérateurs, soit Attijari Titrisation, qui durant l’année 2017 a arrangé une opération pour le groupe Attijariwafa Bank via un montant d’1 MMDH, et BMCE Capital Titrisation pour Résidences dar Saada via une somme de 600 MDH.

 

14 décembre 2017 par Hajar Najih    

 

 

Un prêt de 172 millions d’euros accordé par la Banque Mondiale

logo-banque-mondialeUn prêt de 172 millions d’euros a été accordé aujourd’hui par la Banque mondiale au profit de la commune de la ville blanche, Casablanca. Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a donné son accord pour ce crédit dans le but de soutenir le Plan de développement urbain du Grand Casablanca lancé vers l’année de 2014. Rappelons également, que depuis deux décennies, c’est la première opération d’emprunt au niveau infranational que le Royaume réalise.

Sur ces entrefaites, la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour la région du Maghreb et ses voisins, Mme. Marie Françoise Marie-Nelly a signalé que cette opération va permettre à la capitale économique, Casablanca, d’être plus efficace et performante pour la satisfaction des espérances des casablancais à propos des services urbains présentés par la ville. Notons, par ailleurs, que la ville reste le cœur battant du Maroc, en contribuant ainsi 20% au PIB national et abrite l’environ de 12% de la population marocaine.

D’une autre part, ce projet de rénovation de la ville blanche comprend une certaine partenariat et coopération entre la ville de Casablanca, les citoyens, le secteur privée également et la société civile. Pour ce faire, la réussite de ce Plan de développement, gouverné par la commune urbaine de Casablanca, consiste une forte collaboration entre les décideurs sur le plan local, régional et aussi national.

 

14 décembre 2017 par Hajar Najih      

 

BAM: une augmentation du taux directeur

dsc_4213Le secteur financier attend avec impatience la réunion du Conseil de politique monétaire de Bank Al-Maghrib programmée le 19 décembre 2017. Une hausse de 0,25 point du taux directeur pour l’année 2018 et une autre pour l’année d’après sont prédits par les analystes de BMI Research, la filiale de Fitch Group. De ce point, on constate que le taux directeur passerait de 2,25% à 2,75% d’ici l’année 2019.

Cette théorie est alimentée par plusieurs raisons. Selon les analystes de BMI Research, l’élévation du taux directeur par BAM est lié à celui de la Fed, et c’est pour bloquer les sorties de devises et affaiblir ainsi les pressions sur la communauté. De même, le resserrement monétaire sera fondé sur le renouvellement de l’augmentation de 2018 et le rétablissement de la croissance économique. Selon un professionnel de marché, la possibilité d’une augmentation du taux directeur n’est pas très claire actuellement. Néanmoins, si la réforme du régime de change est lancée, une remontée de taux directeur est probable par BAM.

Cependant, cette augmentation doit se limiter à 2%. Conformément à la Banque Centrale, le rythme s’élèvera à 1,3% en 2018 après une année de hausse des prix à la consommation. De sa part, la BMI Research anticipe une hausse de 2,1% en cas du lancement du changement vers le régime de change flexible.

Une des raisons présentes aussi, on trouve celle du PIB. En fait, l’économie marocaine n’est pas assez forte pour supporter une telle augmentation des taux. Ajoutons aussi l’encours des prêts au profit des entreprises privées affiche une faible croissance. A vrai dire, le climat des affaires n’est pas seulement touché par le blocage de la demande mais par plusieurs d’autres raisons qui empêchent de relancer à nouveau  l’investissement. Par conséquent, il faut signaler que l’augmentation des taux directeur ne favorise guère la relance des activités d’investissement.

 

12 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

 

 

Le financement participatif et le marché immobilier

credit-immobilierVendredi 08 décembre 2017, les professionnels de l’immobilier se sont réunis dans l’objectif d’étudier de près l’impact de ce secteur sur le marché immobilier. A vrai dire, le secteur immobilier a eu de retombé direct sur la croissance économique grâce aux politiques publiques ciblées aussi bien l’accompagnement du système bancaire, ajoutons également que ce dernier a produit des effets d’entraînement significatifs sur l’économie du Royaume.

Par ailleurs, ce secteur fait face à plusieurs difficultés, notons le financement qui en fait représente un vrai obstacle pour les opérateurs immobiliers en matière de réalisation de leurs projets ou encore l’accordement des crédits aux clients. Par le fait, que les crédits bancaires ne couvrent que 14% des sources de financement des logements. Au cas présent, le financement islamique, avec son taux de croissance annuel de 15%, représente un très bon choix pour ce secteur. Grâce à la loi 103-12 un cadre légal et réglementaire a pu voir le jour afin de mieux encadrer la promotion des produits présentés par les banques participatives. Dans le même cadre, cette loi touche aussi les dispositifs de refinancement pour cette nouvelle finance ainsi que ses dernières fonctions, citons l’auditeur interne et sa relation avec le Conseil supérieur des Oulémas (CSO). 

Rappelons également, que ce type de finance n’est pas encore complet. Après le reçoit de la convention-type de comptes à vue et le modèle des contrats mourabaha, on constate que deux banques islamiques seulement qui ont notifié le lancement officiel de leurs activités. Par conséquent, on trouve que ces contrats-types donnent seulement à ses banques le droit d’ouverture de comptes à vue, la réalisation d’opérations de dépôts et de retraits. En revanche, les activités de vente ne sont pas permis ainsi que l’unique produit proposé par les banques participatives, à présent, est celui de la Mourabaha. Outre, la première banque participative au Maroc, Umnia bank propose actuellement ses financements immobiliers sans imposer la signature d’une assurance à sa clientèle, et cela en attendant l’achèvement de l’écosystème de la finance participative.

 

12 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

 

8,3 milliards de dettes est remboursées par le Maroc

ekonomi1Durant le mois de novembre dernier, le Maroc a pu rembourser l’équivalent de 8,3 milliards de dirhams de dettes. En effet et plus précisément, 7,9 milliards de dirhams a été fourni aux dettes intérieures et 437,5 millions de dirhams pour celles d’extérieure. En revanche, le ministère de l’Economie et des finances a précisé dans ses dernières statistiques que le Maroc affiche au terme des onze premiers mois de 2017 un encours global de la dette du trésor de 685,2 milliards de dirhams.

De même, le Royaume a pu effectuer un remboursement total, entre principal et intérêts, de 125,5 milliards de dirhams. Ajoutons 15,8 milliards de dirhams pour les dettes extérieures. 

A vrai dire, l’endettement total du Maroc s’élève, à présent, à 152,4 milliards de dirhams. Un emprunt qui doit être régler, en fait, à partir de la fin de novembre 2017 auprès des organismes et institutions internationales. En ce qui concerne la dette nationale, le montant s’élève également à 523,9 milliards de dirhams. 

 

11 décembre 2017 par Hajar Najih