Les premières sanctions prononcées par l’AMMC

32%59568_eco_28-03-2016_p22-2.qxpQuatre enquêtes ont été ouvert, au cours de l’exercice 2016, par l’Autorité Marocaine de Marché de capitaux (AMMC) pour le suivi des comportements qui peuvent troublés le bon fonctionnement du marché. Anciennement connue sous le nom de CDVM, l’AMMC vient de publier depuis sa transformation son tout premier rapport annuel où elle se doute d’une possible manipulation de cours, des interventions d’initiés aussi bien d’une publication de fausses informations.

Notamment, le régulateur du marché de capitaux vient de prononcer ses premières sanctions. Ce dernier a harponné en total 6 banques, citons Attijariwafa Bank, BMCE Bank of Africa, Al Barid Bank, Arab Bank et CFG Bank, 3 sociétés de Bourse, Valoris Capital, Mena Cp et Crédit du Maroc et en finale 2 sociétés cotées, Alliances par sa filiale logement social et Stroc Industrie.

Par ailleurs, les manquements les plus graves ont été ceux des deux sociétés cotées. De sa part, l’AMMC a imposé une amende de 65.000 DH ainsi qu’un avertissement pour Alliances du fait de son retard de publier les informations capitales sur la baisse de ses résultats. Une autre amende de 41.000 DH a été imposée, celle-ci est due au retard de publication des états financiers semestriels. Pour les même raisons, Stroc Industrie a été pénalisé de 68.000 DH et de 29.000 DH.

Dito, Attijariwafa Bank a été la première à payer, les équipes du régulateur l’accusent, en effet, de ne pas transmettre les rapports réglementaires sur les opérations de titres. Cette dernière a liquidé une somme de 322.000 DH comme amende sur un total de 520.000 DH. Parallèlement, une amende de 86.000 DH a été imposée pour BMCE Bank.

 

11 décembre 2017 par Hajar Najih   

Attijariwafa Bank: émission obligataire subordonné de 1,25 MMDH

092-620x294Une émission obligataire par le groupe Attijariwafa Bank d’un emprunt subordonné de 1,25 milliards de DH vient d’être viser par l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). 12.500 obligations subordonnés d’une valeur globale de 100.000 DH, estimées à la Bourse de Casablanca et non estimées et divisées en quatre tranches d’une maturité de 7 ans.

Le taux d’intérêt fixé pour les tranches A et C sont de 2,99% élevé d’une remise de risque entre 60 et 70 points de base. Pour celui des tranches B et D, il est de 2,27% révisable chaque année élevé d’une remise de risque entre 55 et 65 pdb, soit entre 2,82M et 2,92% pour la première année.

Pour l’indemnité, la priorité est donnée à ceux avec le taux fixe, tranches A et C lors de la licitation à la méthode française avec une période de participation indiquée entre 19 et 21 décembre 2017 inclus.

Par ailleurs, le groupe Attijariwafa Bank a indiqué dans une note que sa stratégie de développement sur le marché domestique compte plusieurs mesures, notamment l’évolution de la bancarisation, la participation au financement des grands projets nationaux ainsi que le retail à travers des crédits acquéreurs et l’équipement des ménages. Hors le Royaume, la banque continue également d’enrichir son image au Maghreb, en Afrique centrale et occidentale. Sa stratégie de développement vise à présent certains pays anglophones à fort potentiel.

 

08 décembre 2017 par Hajar Najih 

 

 

 

 

52% des marocains sont prêts à passer à la finance participative

 InkedBank-Al-Yousr_LI 1Une étude menée par Kantar TNS, spécialiste mondial des études marketing, sur les banques participatives a montré qu’à travers la finance participative 10 points seront gagné par le taux de bancarisation sur 3 ans au Maroc. Par ailleurs, cette étude s’est portée par principe sur la notoriété des banques islamiques au Royaume et la possibilité de développement de ce genre de finance chez les particuliers. Elle a analysé également le pourcentage des clients non-bancarisés ou bancarisés ayant l’envie de rejoindre le club. Bref, 25% des bancarisés ont exprimé leur souhait de bénéficier de la finance participative, dont 14% veulent également rester clients des banques classiques et 11% avec l’intention de les quitter définitivement.

Pour M. Driss Farissi, general Manager de Kantar TNS Maroc, le secteur bancaire marocain est encore soumis aux conditions économiques et sociales des consommateurs que de leurs convictions. Etant donné que la banque participative représente un vrai transmetteur d’animation du marché financier, elle doit éviter de créer un bouleversement pour les équilibres déjà établis. En effet, ces derniers disposent entre 5 et 10% de la part de marché bancaire.

En sus, on trouve que 29% des particuliers sont intéressés par le crédit immobilier, 25% pour le crédit personnel, 22% pour les produits d’investissements, le compte courant avec 20%, le compte sur carnet 17% et puis le Takaful avec 3%. Notons aussi que l’environ de 52% de la clientèle espère que ces banques proposent des produits moins chers que ceux des banques classiques.

En effet, les techniques de promotion et de communication auront un grand impact sur le rythme de croissance et de développement de ce nouveau genre de finance. Raisonnablement, ce secteur nécessite une forte démarche professionnelle qui respecte les besoins des clients ainsi qu’une bonne communication. En revanche, l’évolution du secteur participative se lie aussi avec celle de l’écosystème de l’industrie, notons celui du Takaful et du marché des capitaux.          

 

08 décembre 2017 par Hajar Najih 

BMCE Capital obtient le double rating « Af/S1+ »

9434846-15122668Le fonds monétaire de droit Marocain, FCP Capitale Monétaire contrôlé par BMCE Capital Gestion, la société de gestion du Groupe marocain BMCE Bank, a été décoré avec le double rating pour la qualité de crédit accordé par la banque et de volatilité « Af/S1+ » délivré par l’agence internationale de notation Standard & Poor’s.

Le Groupe bancaire marocain BMCE Bank a été jugé selon des échelles de notation suivis sur le plan international, en mesurant ainsi la qualité et le niveau de volatilité des fonds.

La note attribuée par l’agence de notation Standard & Poor’s, l’une des trois principales sociétés de notation financière dans le secteur financier sur l’ensemble du globe, traduit par principe l’opinion et l’avis de l’agence sur les actifs captés sous forme de portefeuille également les contreparties nominées par le fonds. Ces derniers représentent, en effet, une forte protection contre le risque de pertes à cause des défauts de paiement.

 

06 décembre 2017 par Hajar Najih     

 

Le rythme des crédits bancaire s’accélère

pret-bancaireAprès une baisse affichée durant le mois de septembre dernier, les crédits bancaires ont enregistré une amélioration de 5,2% vers la fin du mois d’octobre 2017. En effet, cette hausse revient aux bons résultats affichées par l’ensemble des composantes des crédits bancaires avec un encours de 832,14 milliards de dirhams (MMDH), soit des crédits additionnels avec une valeur de 41,41 MMDH. Par ailleurs, les crédits à l’équipement ont pu toucher les 166,36 MMDH, en enregistrant ainsi la plus forte croissance vers la fin octobre. Ils ont remonté à 13,6% avec un encours additionnel de l’ordre de 19,63 MMDH. Quant aux prêts à la consommation, une hausse de 4,5% a été enregistrée, affichant ainsi un encours de 50,85 MMDH.

Pareillement, les crédits immobiliers ont affiché, à leur tour, une croissance de 4,1%. La somme octroyée est de 257,71 MMDH, en bénéficiant annuellement d’un total de 10,81 MMDH. Le rythme s’est accéléré aussi pour les prêts à l’habitat en atteignant les 4,6%, soit 195,72 MMDH. Ajoutons, également, l’augmentation de 3% des crédits fournis aux promoteurs immobiliers.

D’autre part, les créances diverses sur la clientèle a affiché un redressement de 9,3%, soit 123,36 MMDH. Pour ceux en souffrance, leur hausse a été de 3,3%, avec une valeur de 64,17 MMDH. Selon Bank Al-Maghrib, le rythme d’accélération des prêts attribués au secteur non-financier est de 5,2%. Cela s’explique également par la hausse de 3,8% enregistrée pour les crédits au secteur privé, notons celle affichée pour les sociétés non-financières privés avec 3,4% ainsi que la fixation de la croissance des crédits aux ménages à 4,1%. Outre, le secteur public a bénéficié d’une somme de crédits de 68,75 MMDH à fin octobre. Pour les administrations locales un montant de 16 MMDH a été évalué, soit une montée de 15,7%. La valeur calculée pour les crédits attribués aux sociétés non-financières publiques est, en fait, de 52,76MMDH.

 

04 décembre 2017 par Hajar Najih