Le Maroc, un des trois marchés émergents au monde dans l’automobile

Secteur-AutomoSelon une étude de la compagnie espagnole d’assurance-crédit « Crédito y Caución », publié mercredi 21 janvier par la presse économique espagnole, le Maroc est l’un des trois marchés émergents, avec la République tchèque et le Vietnam, offrant les plus grandes opportunités d’affaires aux fabricants d’automobile pour l’année 2018.

C’est ainsi que « Crédito y Caución » a mis en évidence la place qu’occupe le Royaume comme deuxième producteur automobile sur le continent africain, soulignons que l’environ de 345.106 véhicules ont été produits par le Maroc en 2016, avec un taux de croissance interannuel de 19,7%.

En 2012, le groupe automobile français, Renault, s’est installé au Maroc. D’après le rapport, le groupe PSA construit désormais une usine dans la zone franche de Kenitra, où son inauguration sera pour l’année de 2019, avec une capacité de production allant jusqu’à 200.000 voitures et moteurs par an. Notons également que d’autres fournisseurs de composantes automobiles ont été attirés après ce projet, notamment l’espagnol Ficosa qui installera une usine près de la ville de Rabat pour la fabrication des rétroviseurs et des systèmes de communications pour PSA, aussi bien l’entreprise Izmar.

De sa part, le directeur du commerce international à Irizar, le fabricant espagnol de carrosseries d’autocars et de bus au Maroc dès 1996, M. Rafael Sterling, indique que grandes opportunités d’investissement dans le secteur automobile sont offertes par le Maroc, mettant en lumière l’énorme potentiel de croissance du marché marocain, sa place géographique ainsi que sa forte présence économique en Afrique.

 

31 Janvier 2018 par Hajar Najih

 

Questionnements sur l’application de l’IS progressif

Finance-.-economie-.-bourse-.-Impot-©-Yassine-Toumi-680x365_cPas facile d’appliquer l’impôt progressif sur les sociétés (IS). Alors que si la progressivité de l’impôt est éliminée pour les établissements financières et ceux du crédit, à l’exemple des banques, compagnies d’assurances, Bank Al-Maghrib, CDG, … ainsi que les sociétés ayant déjà un taux réduit, soit des opérateurs imposés à 17,5% après une période d’exonération de cinq ans, elle est applicable aux entreprises spécialement orientées vers l’export.

Le risque du litigieux est désormais présent pour les entreprises partiellement exportatrices, et exonérées ou obéissent à un taux réduit appliquant le taux progressif pour le seul résultat relatif au chiffre d’affaire local. En effet, les sociétés qui bénéficient d’un taux d’IS réduit n’auront pas droit à appliquer à présent la nouvelle grille de droit commun de 10%, 20% et 31%. Puisque cela peut être désavantageux aux petits exportateurs.

Par conséquent, une structure qui réalise un résultat net à l’export de un million de DH sera en fait taxée à 31% au lieu de 20% lors du temps de l’IS proportionnel. Par contre, une société exportatrice réalisant un résultat inférieur à 1.000.000 de DH, le taux spécifique de 17,5% reste applicable à l’égard qu’il soit moins avantageux. Pour rappel, ce n’est qu’à l’exercice démarré à partir du 1er janvier 2018 que le barème de l’IS progressif ne s’applique.

 

30 Janvier 2018 par Hajar Najih 

 

La révélation du calendrier du rapprochement stratégique entre Salafin et Taslif

27.07.2017 Point de presse au siège de la BMCE. Othman Benjelloun, Président de BMCE Bank of Africa, a donné une Conférence de Presse consacrée à l’avancement dans la réalisation de la «Cité Mohammed VI Tanger Tech», dont la présentation a été effectuée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 20 mars 2017 à Tanger. Parmi les intervenants, Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Économie numérique et Ilyas El Omari, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. MOHAMED DRISSI KAMILI

Les dirigeants des deux sociétés ainsi que les deux groupes dont elles sont filiales, soit BMCE Bank of Africa et Saham, ont révélé lundi 29 janvier 2018, lors d’une rencontre avec la presse, le calendrier du rapprochement stratégique entre les acteurs du crédit à la consommation Salafin et Taslif.

Notons qu’après l’accord de principe sur cette fusion par les conseils d’administration et Directoire et l’information du public, l’introduction des demandes d’autorisation auprès des autorités de tutelle et réglementaire sera avant fin février. Alors que lors du mois de mars, il aura à finalisation du traité et de note d’information d’après les comptes de l’exercie clos le 21 décembre 2017. L’examen et arrêté de ce projet et du traité de fusion par les conseils d’administration et Directoire sera également pour le même mois, ajoutons la publication de l’avis de fusion et le dépôt officiel du dossier chez l’autorité marocaine du marché des capitaux et Bank Al-Maghrib.

Le dossier sera examiné par les deux institutions entre les mois avril et juillet, et leurs autorisations doit être délivré pour le mois même de juillet, où des assemblées générales seront tenus afin de donner l’accord pour cette fusion.

En revanche, quelques accumulations sont estimées pour cette fusion par les représentants des deux sociétés. Avec l’adoption d’un réseau de 25 agences, cet acteur devra monopoliser 12% comme part de marché, une assise financière d’un milliard de DH de fonds propres, réalisant ainsi cinq milliards de DH de créances à la clientèle. Notons que la BMCE Bank of Africa détiendra 60,3% de cet ensemble alors que Saham Assurances ne détiendra que 13%, pour le reste, Sanam Holding aura 4,4%, RCAR 4,2% et autres avec 17,7%.

 

30 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Un climat des affaires normal pour les industries

Bank_in_maroccoUn climat d’affaire jugé normal selon les résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib pour le quatrième trimestre de l’année sortante. 

Par ailleurs, les industries affirment que l’approvisionnement aussi bien le stockage des matières premières et des demi-produits se seraient déroulés généralement dans des conditions normales. De plus, une immobilité a été remarquée par les effectifs employés selon 76% des chefs d’entreprises. Notons également que cette situation devrait continuer pour les trois prochains mois en ce qui concerne la plupart des branches  selon 75% des industriels. 

Pour les coûts unitaires de production, une stagnation auraient dû être observé dans toutes les branches, à l’égard de la branche « chimie et parachimie » avec une croissance des coûts unitaires attendue. Financièrement, une stabilité a été enregistrée par les dépenses d’investissement par rapport au troisième trimestre 2017 pour les branches « agro-alimentaire » et « chimie et parachimie » alors qu’elles auraient monté pour la « mécanique et métallurgie » et dans « textile et cuir ». 

De même, ces dépenses auraient été financées à plus de 76% par des fonds propres et de 23% par crédit. L’accès au financement bancaire a été jugé normal par la majorité des industries avec un coût de crédit en équilibre selon 60% des chefs d’entreprises.

 

29 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Résultat « mortel » pour le nombre d’entreprises en faillite

prisfald_1_wpL’environ de 8.020 entreprises liquidées ou mises en redressement judiciaire pour l’année sortante. Entre l’année de 2009 et jusqu’à présent, le nombre de défaillances a connu une hausse sans précédente, soit une montée de faillites de 16% en moyenne chaque année. 

D’ailleurs, les secteurs les plus affectées par ses défaillances sont ceux du commerce, l’immobilier et le BTP, notons que les entreprises opérant dans ses secteurs représentent 72% des défaillances, alors que le commerce est de plus du tiers des faillites durant l’année de 2017. Bref, ce secteur reste des plus intégrés dans l’économie, soit avec le commerce de gros qui dépend des délais de règlement et de la conjoncture économique. Outre la crise qui résulte le recul de la consommation, les activités commerciales fonctionnent formellement avec de petites marges bénéficiaires. Par conséquent, ses activités ont une capacité de résilience plus limitée que les autres activités.

En effet, le premier trimestre de l’année dernière a été le catastrophique, avec plus du tiers des mises en liquidation et de redressements judiciaires, soit 2.571. Le dernier trimestre 2016 a enregistré plus de 53% des défaillances, la situation a persisté durant tous les premiers mois de l’année. Les difficultés de  trésorerie et le blocage du gouvernement ont également participé à la chute des entreprises dépendantes des marchés publics. Ajoutons ainsi la réserve des crédits bancaires de trésorerie qui n’a pas été d’aucun aide dans cette situation.

 

29 Janvier 2018 par Hajar Najih