La visite du vice-président des opérations de la BAD au Maroc

bad-nigerDans un communiqué publié par la Banque africaine de développement (BAD), M. Khaled Shérif, le Vice-président du Développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services de la BAD, sera en visite de travail au Maroc, du 29 janvier au 02 février. 

Cette visite de travail a comme objectif de renforcer la coopération entre la BAD et le Royaume ainsi que la supervision des projets en cours au Maroc.

Notons également que M. Khaled Sherif sera accompagné de Mme. Leila Farah Mokaddem, responsable pays de la BAD pour le Maroc ainsi que d’une importante délégation tout au long des cinq jours de sa mission. Ce dernier aura des entretiens avec plusieurs responsables gouvernementaux marocains. Une rencontre avec plusieurs hauts responsables des secteurs public et privé est également programmée pour la délégation de la BAD, qui participera aussi aux travaux de la Conférence de haut niveau organisée en collaboration avec le gouvernement marocain, le Fonds Monétaire International (FMI), le Fonds Monétaire Arabe (FMA) et le Fonds Arabe pour le développement Economique et Social (FADES) à la ville de Marrakech.

Pour rappel, plus de 10 Milliards de dollars américains de financements ont été fournis par la BAD par le Maroc, durant les 50 ans de partenariat. Ajoutons que le portefeuille actif de la BAD au Royaume est de 33 projets et programmes, avec un total d’engagement financier d’environ de 3,1 Milliards de dollars.

 

25 Janvier 2018 par Hajar Najih 

16 Mille milliards de centimes comme dettes des Collectivités Territoriales

DetteUn total de dettes astronomiques des Collectivités Territoriales marocaines. La somme a dépassé en fait les 16.000 Milliards de centimes pour l’année 2017. Soulignons ainsi que cela représentent la moitié du budget annuel du Maroc.

Dans les détails, on trouve que plus de 1600 Collectivités Territoriales, les régions, les préfectures et les communautés comprises, ont emprunté un peu près de 1000 Milliards de centimes, et cela depuis les élections de l’année 2015 dominées par le PJD et le PAM jusqu’à celle de 2016.

En revanche, et durant l’année dernière, le montant total de la dette des Collectivités Territoriales s’est élevé de 0,6%.

Par conséquent, il est probable que les dettes des Collectivités territoriales connaissent une large remonté au cours du mandat actuel. Cela revient en fait au décret de libération des chefs des collectivités à emprunter auprès des banques étrangères.

 

24 Janvier 2018 par Hajar Najih 

La BERD investi 1,4 Milliard d’euros au Maroc

BERD-Dès le lancement de ses activités au Maroc en septembre 2012 et jusqu’à fin d’année 2017, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a investi l’environ de 1,4 Milliard d’euros sur le Royaume. Notons que cette somme d’investissement est destinée à financer 42 projets, et elle représente en fait une part de plus de 21,5% dans tous les financements alloués à la région SEMED, Sud et Est de la Méditerranée, qui compte quatre pays en total: le Maroc, l’Egypte, la Jordanie et la Tunisie.

Les investissements de la BERD dans la région SEMED dépassent à présent les 6,5 Milliards d’euros, selon les derniers chiffres publiés par la banque, cette somme se répartis sur 169 projets, avec 72% des investissements ont été effectué dans le secteur privé.

Revenant sur le plan national, un montant de 258 Millions d’euros a été investi par la banque durant l’année 2017 à la faveur de six projets. Bref, le Royaume garde en fait sa place en tant que deuxième client de la BERD dans la région SEMED entre les années 2012 et 2017. Notons également que 44% des financements ont été destinés aux infrastructures, 22% aux institutions financières dont l’objet est de favoriser leur soutien aux TPME, alors que le secteur de l’énergie a eu 21% et 13% réservés aux secteurs de l’industrie, commerce et agrobusiness. Cependant, l’Egypte reste la première des pays bénéficiaires des interventions de la banque, avec un total de 3,4 Milliards d’euros. Ajoutons ainsi que des bureaux ont été ouverts à la ville de Tanger et l’Alexandrie par la BERD dans le but d’élargir son champ d’action sur les deux pays.

 

24 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Les banques au cœur du dispositif de remboursement des crédits TVA

qu-est-ce-que-le-credit-de-tva-201-1479290415Le secteur bancaire financera les arriérés de crédits TVA, en débloquant ainsi pas moins de 10 Milliards de DH pour le secteur privé. En effet, ce nouveau mécanisme de remboursement de crédits TVA résulte d’une convention entre les banques et le ministère des Finances. Ajoutons que les banques auront la charge de rembourser aux entreprises les créances TVA validées par la Direction générale des impôts, alors que l’attestation délivrée par la DGI sera le ticket au guichet bancaire.

Par ailleurs, l’entreprise a la possibilité d’encaisser la totalité de sa créance et la banque devra ensuite se tourner vers le Trésor. Pour rappel, le délai du paiement sera de cinq ans, peu à peu des remboursements de l’Etat. Cependant, une baisse du taux d’intérêt sera appliquée. Notons également que la trésorerie des entreprises sera largement soulagée grâce à cette opération.

Outre, les crédits ont touché les 30 Milliards de DH, dont 10 à 11 Milliards de DH pour le secteur privé. Soulignons que les arriérés de crédit TVA pour le secteur public seront traités ultérieurement. De même, et vers l’année de 2014, un mécanisme de remboursement accéléré des crédits structurels de TVA a été instauré par le gouvernement.

 

24 Janvier 2018 par Hajar Najih  

CIH Bank: les analystes restent sur leurs gardes quant à la valeur en Bourse

maxresdefaultDurant le premier semestre 2017, CIH Bank a enregistré des réalisations heurtées, avec un recul dans le résultat net par soit 32,3% à 122,1 Millions de DH par rapport à l’année qui précède suite au dénouement d’un contrôle fiscal sur les années 2013 à 2015. En revanche, les analystes restent optimistes. Selon eux, le changement de business modèle de la banque en passant d’une banque spécialiste en immobilier à un groupe financier universel est une grande décision de profits sur le long terme.

Par ailleurs, la charge de risque et les charges d’investissement pèsent sur la rentabilité financière du CIH Bank, durant cette phase de développement. Notons qu’à cause des charges générales d’exploitation qui ont monté d’un peu plus de 40% à 912,11 Millions de DH, le résultat d’exploitation de la banque a chuté de 21,8%, soit 312,95 Millions de DH. De leur part, les analystes voient que le groupe aurait une capacité à absorber ces charges, grâce à une amélioration de sa profitabilité, à l’aune de son nouveau plan stratégique visé sur la diversification. 

Un nouveau plan d’entreprise 2016-2017 a été installé par la banque pour la consolidation du nouveau positionnement du CIH Bank comme une banque universelle. Dans le cadre de ce nouveau plan, le groupe a commencé à développer de nouvelles lignes métiers, les activités de marché, la bancassurance et la filiale participative « Umnia Bank ».  

Parmi les relais de croissance pour le CIH Bank on trouve également l’augmentation de la demande de crédit et la libération des changes progressive qui devrait booster la rentabilité des banques marocaines. Ajoutons que le maintien du niveau de dividende a permis à la valeur CIH Bank d’enregistrer un important niveau de rendement et largement supérieur à la moyenne du secteur que du marché.

 

13 Janvier 2018 par Hajar Najih