Le FMI exprime sa satisfaction aux autorités marocaines

cms-image-000004264Le Fonds Monétaire International (FMI) exprime sa satisfaction aux autorités marocaines, dans son rapport publié vendredi, pour leur politique économique principalement son introduction d’un régime des changes flexibles pour le dirham marocain. Par contre, ce dernier appelle ainsi le Maroc de consacrer plus d’effort pour la réduction du chômage des jeunes et le développement de la part du secteur privé dans l’économie.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a affirmé également que la dernière introduction de la flexibilité des taux de change par le Maroc va lui donner ainsi la possibilité de renforcer encore sa position extérieure, d’améliorer la capacité de l’économie à absorber des chocs extérieurs aussi bien de préserver sa compétitivité.

D’une autre part, le Fonds indique qu’il faut désormais adopter de nouvelles mesures pour développer l’éducation, la gouvernance et les réformes du marché du travail, avec l’amélioration du climat des affaires et soutenir l’insertion du secteur privé dans l’économie si le Maroc veut vraiment réduire son taux de chômage et renforcer d’avantage la participation des femmes à la population active en réduisant ainsi les disparités régionales.

Rappelons ainsi qu’une ligne de crédit de précaution de 3,6 Milliards de dollars a été fournie par le FMI vers le mois de juillet 2016, néanmoins ce crédit n’a pas encore été utilisé par les autorités de Rabat. 

 

22 Janvier 2018 par Hajar Najih

Crédit TVA: Mécanisme de remboursement pour cette semaine

TaxesLors d’une rencontre mensuelle de la Chambre française du commerce et de l’Industrie, au Maroc, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Mohammed Boussaid, a promis un nouveau mécanisme de remboursement TVA, qui sera révélé en cours de semaine.

Les crédits TVA auprès de l’Etat ont atteignent 30 Milliards de DH, avec 10 Milliards pour le secteur privé. Cependant dans le secteur public, l’OCP revendique 16 Milliards de DH. Par ailleurs, M. Boussaid a précisé que seules les entreprises privées seront concernées dans un premier temps, alors que les entreprises publiques seront remboursées par la suite. Ce dernier a affirmé l’ONCF est en train de trouver sa stabilité, de même que l’OCP qu’une solution conforme sera trouvée. En ce qui concerne la RAM, la situation sera réglé surement alors qu’Autoroutes du Maroc doit encore attendre deux à trois ans, à cause de la hausse de la TVA à 20% et de la baisse des investissements.

Rappelons que le mécanisme de remboursement accéléré des crédits structurels de TVA, lancé en 2014, a commencé avec des créances limitées à 20 Millions de DH. Par la suite, le ministère s’est tourné vers les crédits TVA entre 20 Millions et 500 Millions de DH, avec des remboursements sur trois ans. En revanche, ce mécanisme n’a pas réussi, car il n’a pas arrivé à régler une fois pour tout le problème du butoir. C’est ainsi que l’argentier du Maroc s’est exprimé, précisant que pour régler ce problème il faut s’attaquer d’abord aux taux.

 

22 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Fonds de défaisances des créances bancaires touristiques au Maroc

credit-bancaireLa création d’un fonds de défaisance pour y loger les créances en souffrance que détiennent les banques marocaines sur le secteur touristique trace encore son chemin. En effet, les premiers grands figures de ce projet sont à présent définies et deviennent de plus en plus claires. Alors que pour les semaines à venir, des décisions opérationnelles seront prises.

Rappelons également que la création de ce fonds de défaisance est la première de son genre au Maroc. Ce projet permettrait en fait de libérer les portefeuilles des banques des créances en souffrance sur le secteur touristique. Par ailleurs, les banques auront ainsi de nouveau la possibilité de financer les investissements.

En réalité, le secteur touristique rencontre encore plusieurs difficultés et l’ambition touristique du Royaume croise de nombreux obstacles pour le financement des investissements. Pour ce faire, ce projet donnera ainsi la puissance aux banques de s’impliquer de nouveau.

 

19 Janvier 2018 par Hajar Najih

Une ligne de crédit modulable avec le FMI est envisageable

FMILors d’une conférence conjointe avec le ministre de l’Economie et des Finances, M. Mohamed Boussaid, ce jeudi 18 janvier 2018, le wali de Bank Al-Maghrib, M. Abdellatif Jouahri a déclaré que le Maroc et le FMI préparent le post-LPL (Ligne de précaution et de liquidité). Il aura un passage probable à une nouvelle catégorie d’accord, le crédit modulable, ce qui fera passer le Maroc dans une catégorie supérieure de partenariat avec le FMI.

Notons que la ligne actuelle de précaution validée le 22 juillet 2016 par le conseil d’administration du FMI, et qui prendra fin dans quelques mois, compte en total 3,47 Milliards de dollars.

En effet, la validation de la ligne de crédit modulable (LCM) avec le FMI revalorisera la signature du Maroc et donnera un impact positive sur les conditions de ses sorties sur le marchés internationaux.

Soulignons que la LCM est réservée uniquement pour les pays ayant une politique et des antécédents économiques très solides. Alors qu’à présent trois pays seulement ont conclu cet accord, soit la Colombie, le Mexique et la Pologne.

Par ailleurs, lors des derniers échanges entre le Maroc et le FMI la possibilité de signer une LCL a été fort présente. A la suite de la flexibilité du régime des changes, la LCM conférerait à l’économie nationale une grande place dans les évaluations internationales. De même, les répercussions sur les placements sur le marché intérieur aussi bien la dette publique intérieure qui deviendra surement moins chère pour le Maroc.

 

19 Janvier 2018 par Hajar Najih

Bientôt la mise en place du dispositif de notation des entreprises

BankAlMaghrib1Bank Al-Maghrib et le Groupement professionnel des banques du Maroc parafèrent les derniers ajustements pour l’instauration du dispositif de notation des entreprises. Le chantier de la notation de la clientèle corporate des banques vise principalement l’amélioration de l’accès au financement. 

De même, ce dispositif est programmé pour le deuxième trimestre de l’année en cours, et il représente en fait une importante étape dans la relation entre les banques et les entreprises. Sur le plan professionnel, avoir les mêmes critères évitera le fait que les banques donnent des notes différentes. En effet, cette notation a comme objectif de donner la possibilité aux entreprises d’avoir une vision claire et exacte sur leurs forces et leurs faiblesses. Pour rappel, ce chantier entre dans le cadre des décisions prises dans la réunion conjointe organisée le 26 juin 2016 par Bank Al-Maghrib, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et le patronat (CGEM) afin de relancer le crédit.

Notons également que la notation sera accessible en agence à la demande de l’entreprise ainsi que l’accès sera systématique et gratuit. En revanche, le représentant légal de l’entreprise ou une personne mandatée auront seul le droit à la consultation. De plus, tout refus de financement doit être accompagné par une lettre explicative envoyée par la banque à l’entreprise concernée.  

D’une autre part, la qualité du service se mesure en fait par les notes affichées par les entreprises. Les notes sont adaptables et donnent aux entreprises une idée sur leur image face aux banques, dès lors savoir comment améliorer leur note avant de présenter une demande de crédit.

 

19 Janvier 2018 par Hajar Najih