La Banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) se prépare à prêter main forte au ministère de l’Economie et des Finances aussi bien l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) pour la modernisation et le renforcement du marché de la dette privée et publique en monnaie locale à travers la réforme du cadre réglementaire. Pour ce faire, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé par la BERD afin de sélectionner de consultants expertisés dans le développement et la supervision des marchés financiers dans le but de mener deux missions.

Premièrement, l’accompagnement du Ministère dans l’amélioration du cadre réglementaire du marché primaire ainsi que secondaire. Et comme deuxième mission, on trouve l’amélioration et le renforcement des marchés de la dette par l’AMMC, à travers l’actualisation du cadre réglementaire et de surveillance des instruments de dette du Pays.

Notons également que cette initiative entre dans le cadre d’un accord conclu septembre de l’année dernière, qui collabore entre la BERD, le ministère de l’Economie et des Finances et Bank Al-Maghrib, dans le but de développer les sources de financement en monnaie locale, surtout pour les PME, aussi bien les marchés des titres à revenu fixe.

En effet, l’initiative de la promotion des marchés financiers locaux et des opérations en monnaie locale (LC2) lancé par la BERD, vient pour le renforcement des marchés financiers locaux ainsi que l’encouragement de l’utilisation des monnaies locales dans les pays où elle est présente.

18 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Une plateforme de paiement électronique omnicanale a été déployée par la société maghrébine de monétique (S2M) en Irak avec le E-Gate Iraq, la filiale de la société de télécommunication koweïtienne « Zain ».

Le directeur de S2M Secure Digital Dolution, M. Mohamed Amarti a souligné que ce projet participera à la réalisation d’une plateforme de paiement interopérable pour la promotion de l’inclusion financière via des moyens et des services de paiements numériques. Notons que cette plateforme donnera à E-Gate la possibilité d’émettre des cartes prépayées, de débits et de crédit également des Wallets électroniques.

D’une autre part, E-Gate Iraq compte désormais être un acteur principal dans la transformation du système de paiement dans le pays à la faveur des banques, des établissements publics, des secteurs verticaux et des particuliers.

 Pour rappel, la Société maghrébine de monétique (S2M) est, en effet, présente dans plus de 35 pays en Afrique, en Asie, en Europe ainsi qu’en Océanie. Ajoutons que ce spécialiste de la monétique est depuis l’année de 2011 coté à la Bourse de Casablanca.

18 Janvier 2018 par Hajar Najih

Près de 400 Milliards de DH de crédit inter-entreprise, soit une augmentation de 45% depuis l’année de 2010, représentant ainsi plus du tiers du PIB. En effet, cela dépasse de 21% les crédits bancaires aux entreprises. Notons que le délai de paiement s’allonge de plus en plus, créant une différence selon la taille et le secteur d’activité. Cette problématique affecte dans un premier temps le TPME. Les TPE ont fourni en moyenne 297 jours à leurs clients durant 2016 face à 240 jours en 2012. De même, les délais pour les PME ont passé de 18 jours en quatre ans, à 153 jours à présent.

Cela s’explique, selon Amina Diouri, responsable Etudes et communication d’Inforisk, par la crainte de perdre un client important. De leur côté, les grandes entreprises fixe le délai en 102 jours. Mais en réalité, ces entreprises représentent l’une des plus importantes causes des problèmes de trésoreries des petites entreprises.

A vrai dire, les délais réglementaires ne sont respecté par aucun secteur, alors qu’une minorité seulement d’entreprises qui ont appliquent les pénalités de retard. Par ailleurs, les secteurs de l’hôtellerie et la restauration enregistrent les moins élevés délais de paiement, avec 132 jours pour les PME et 153 jours pour les TPE. D’après Amina Diouri, le crédit inter-entreprises est devenu la troisième douce de financement pour plusieurs TPME, surclassé par les fonds propres et les comptes courants d’associés.

Cette prédominance s’explique en fait par les difficultés dont fait face les TPME à lever des fonds ou avoir un crédit bancaire. Mme Diouiri s’est tenue à préciser que les établissements financiers évitent de s’engager avec des sociétés qui ne possèdent pas de garanties requises, soit cautions personnelles, hypothèques, nantissements, etc.

17 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Le leader mondial de l’assurance-crédit, Euler Hermes, dévoile à ses clients ses analyses concernant la dernière flexibilisation du dirham marocain. Rappelons que le Maroc s’est tenu à flexibiliser son dirham, et cela à partir du 15 janvier 2017. A présent, le taux de change du dirham varie chaque jour à l’intérieur d’une bande de 2,5% par rapport au cours officiel.

D’après Euler Hermes, cette flexibilisation porte en elle deux principales conséquences. Dans un premier temps, les entreprises marocaines seront exposées aux risques de change. Avant la fixité du dirham contre son panier de devises fait croire une absence de risque de change, alors que maintenant la dépréciation de devises tierces contre dollar et euro a montré le réel risque de change. Notons également que cette perception des risques devrait évoluer puisque le dirham pourra évoluer plus fortement. Pour cela, l’utilisation des instruments de couverture contre le risque de change, notamment l’assurance-crédit, sera fortement conseillée.

Dans un deuxième point, Euler Hermes souligne que l’évolution moyenne du dirham face à ses partenaires commerciaux a augmenté de 6% depuis l’année de 2012, contrairement à ce qui s’est passé pour nombre de devises des principaux concurrents du Maroc, à l’exemple de la Tunisie. En revanche, une dépréciation de la monnaie nationale est forte présente sur l’euro et le dollar américain augmentent, donnant de fait une indépendance plus grande à la politique monétaire et de change du Maroc.

17 Janvier 2018 par Hajar Najih

Les analystes de BMCE Capital expriment leurs recommandations à une trentaine de valeurs cotées à la place de Casablanca, en portant conseil de vendre, Marsa Maroc, et d’alléger CIH Bank, BMCI, Sonasid, SMI et Auto Hall dans les portefeuilles.

Dans le secteur bancaire, les analystes BMCE Capital conseillent d’alléger le titre, CIH Bank dans les portefeuilles. Ces derniers le valorisent à 291,50 DH, dans l’attente des retombées positives du programme de développement de la banque. Rappelons que CIH Bank se dévoue, maintenant après la réussite de sa restructuration et sa transition en banque universelle, à booster son processus de diversification sur le plan local aussi bien le lancement de la toute première banque participative au Maroc.

La deuxième banque conseillée est la BMCI. Cette dernière se tenait à poursuivre la mise en œuvre du plan de transformation BMCI 2020 dans le but d’allier la stratégie commerciale et transformation opérationnelle via le « Business » avec la réaffirmation du repositionnement de la banque sur les clientèles et corporate en maîtrisant le risque, l' »IT et opérations » et les « Ressources humaines » par la mobilisation et la revalorisation avec une montée en responsabilité des collaborateurs. Les analystes recommandent à alléger compte tenu de l’envolée du cours en une courte période et d’un niveau de valorisation élevé.

16 Janvier 2018 par Hajar Najih