Vers la fin du mois de septembre 2017, le ministère de l’Economie et des Finances a révélé des données de la direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE), montrant la dette publique extérieure  du Maroc a atteint 321,4 Milliards de DH face à 278 Milliards de DH vers l’année de 2014, ce qui représente 30% du PIB et 35% de la dette publique.

Notons que la dette publique extérieure représente un moyen de financement, permettant au pays de rester en contact avec le marché financier international et de mesurer le degré de confiance des bailleurs de fonds face à l’économie national et la stabilité politique. 

Pour l’endettement extérieur, il peut toujours comparer les flux entrants avec les flux sortants. Ajoutons que jusqu’à la fin du mois de septembre 2017, les tirages sur les prêts fournis ont été de 19,5 Milliards de DH entre le Trésor avec 9,5 Milliards de DH et les entreprises et les établissements publics avec 10 Milliards de DH. Par contre, 23,8 Milliards de DH ont été affiché par les amortissements et les paiements des intérêts et des commissions durant la même période. La différence de 4,3 Milliards de DH reflète le recul des mobilisations par rapport à 2016, avec +2,809 Milliards de DH, et à 2015, avec +319 Milliards de DH. Par ailleurs, les données révélées durant le troisième trimestre pourraient en fait décharger le poids de ce flux négatif.

De même, la mobilisation des emprunts extérieurs dépend des problèmes concernant le pilotage des chantiers et occasionnellement la réalisation de certains préalables juridiques ou institutionnels.

16 Janvier 2018 par Hajar Najih 

Le spécialisé de la finance participative, le cabinet international Al Maali Group, donne naissance à « Al Maali Auditing », nouvelle filiale vouée à la gouvernance, l’audit charia, interne et externe aussi bien aux missions d’audit stratégique.

Lors d’un communiqué, le directeur général Al Maali Group Maroc, M. Wail Aaminou, dévoile que la nouvelle filiale représente étape importante dans la stratégie de développement du groupe grâce à leur  expérience dans le domaine du conseil et de la formation dès le lancement de leurs activités au Maroc en 2013. Et cela permettra à mieux accompagner la dynamique du marché de la finance participative.

En effet, Al Maali Auditing a promis de donner tout son expertise internationale d’audit et de gouvernance aux acteurs de l’écosystème de la finance participative au Royaume, afin d’atteindre l’excellence opérationnelle en accord avec les normes de la charia grâce à ses équipes et son réseau d’expert à Dubaï. M. Khalid Targhi, en charge de la direction de la nouvelle entité, déclare que l’enjeu principal reste dans l’accompagnement des nouveaux entrants des marchés bancaire et assurance participatifs dans le but de mieux se conformer avec les normes internationales, tout en améliorant leurs instruments, méthodologies, processus et démarches.

Par ailleurs, selon une étude benchmark réalisée par les équipes du cabinet Al Maali, à l’horizon 2022 le potentiel du marché des banques participatives au Maroc est prometteur avec une somme active de 60 à 120 Milliards de DH, soit 4% à 8% du secteur bancaire national. 

16 Janvier 2018 par Hajar Najih

Dans les derniers indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib, les réserves internationales nettes ont été en hausse pour cette semaine avec 0,3%, soit 241,5 Milliards de Dirhams. Quant au glissement annuel, les réserves internationales ont affiché une chute de 3%, alors que le dirham s’est élevé de 0,12%, durant la semaine entre 04 au 10 janvier 2018, face à l’euro et de 0,19% avec le dollar.

Rappelons que durant la même semaine, Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 42,2 Milliards de DH, dont 39 Milliards de DH sous forme d’avances à sept jours sur appel d’offres alors que 3,2 Milliards de DH fournis dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME.

En revanche, le taux interbancaire s’est établi à 2,27% durant cette période tandis que le volume des échanges a baissé, en passant de 5,8 Milliards de DH à 4,6 Milliards de DH.

En effet, Bank Al-Maghrib indique que cette croissance hebdomadaire de l’indice de référence reflète par principe la hausse des indices sectoriels des « télécommunications » de 1,4%, de « banques » et l' »agroalimentaire » de 0,8% pour chacun.

En ce qui concerne le volume global des échanges, BAM précise qu’il s’est installé à 1,6 Milliards de DH, et que le marché central a affiché 114 Millions de DH pour le montant quotidien moyen de transactions face à 311,4 Millions de DH la semaine précédente. Tandis que les opérateurs de blocs ont enregistrés 992,6 Millions de DH.

15 Janvier 2018 par Hajar Najih

L’institution de microfinancement, la fondation Albaraka, accordant des prêts à des micro-entreprises locales, annonce dans un communiqué que la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, BERD, lui a fourni un crédit de 110 millions de DH. Par ailleurs, ce prêt permettra à la fondation à élargir sa capacité de financement aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME).

Rappelons que durant l’année de 2017, un mémorandum d’accord a été signé par BERD avec le Royaume dans le but d’ouvrir la voie à des prêts au profit des petites et moyennes entreprises (PME) locales en monnaie locale.

En effet, une somme de plus de 1,4 Milliards d’euros a été investie par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement dans plus de 42 projets sur l’ensemble du pays. La banque a soutenu aussi plus de 340 PME marocaines grâces à des services de conseil aux entreprises. 

La fondation Albaraka a été, en fait, fondée par M. Mouatassim Belghazi à l’année de 1996. Elle est dédiée principalement au financement et au soutien des micro-entrepreneurs au Maroc.

12 janvier 2018 par Hajar Najih

Près de 10 Millions de dirhams a été enlevés par le directeur d’une agence de la Banque Centrale Populaire à la ville d’Ahfir au Maroc. Après avoir vidé les caisses de sa banque, ce dernier s’est rendu à la capitale française, Paris puis ailleurs, sans que personne sait où il a placé la somme tirée.

En effet, cette nouvelle sème l’inquiétude de la clientèle de la banque à Ahfir. Un de ses clients affirme qu’il détient un compte créditeur de huit Millions de DH à la Banque Centrale Populaire. De même, plusieurs clients de la banque résidants à l’étranger ont passé des appels pour voir ce qu’il est advenu de leur argent.

Par conséquent, une enquête a été ouverte pour porter lumière sur les circonstances de ce vol. Rappelons ainsi que dans les cas normales, les sommes perdues par les clients devraient être restituées par la banque concernée sur les comptes de ses clients. Notons également que selon la loi, en cas d’escroquerie ou de vol c’est la Banque Centrale populaire et Bank Al-Maghrib qui se portent garants.

11 janvier 2018 par Hajar Najih